Un roman bien écrit. Les personnages sont attachants et crédibles, surtout Léna, Théo et Joan que l’auteur suit principalement. Le roman se lit très rapidement, mais la fin est justement peut-être un peu trop abrupte, je ne m’y suis pas retrouvée. Par contre j’ai trouvé les réflexions de Léna concernant « l’abandon » et « la trahison » par son frère intéressantes. De même que celles de Joan, ancien militant CNT, ancien résistant au franquisme, qui a participé à toutes les luttes contres les oppresseurs et qui n’a pas totalement abandonné le service... Il ne voit pas les choses comme Théo, ainsi les deux points de vue différents sont eux aussi intéressants. A la fin on est même brièvement confronté à la rhétorique de Daesh via le personnage du frère, Ivan. En somme c’est un livre qui peut être intéressant dans le fonds pour parler de ces thématiques, même s’il n’explique pas il montre la tristesse des familles et l’incompréhension qui entoure ce phénomène de radicalisation.