Madame Roland par TL2687

Marie-Jeanne née Phlipon mariée Roland de la Platière en 1780 (1754- 1793 / 39 ans). Guillotinée un 8 octobre juste avant le suicide de son mari deux jours plus tard Jean-Marie Roland de la Platière (1734 – 1793 / 59 ans), fut en érudite, perspicace, intelligente, trop en avance sur son époque, une passionnée de la révolution française. Elle comprit mieux que ses contemporains que la constitution française se fourvoyait en accordant un droit de véto au roi Louis XVI sur les décisions politiques. Cela fit monter les périls jusqu’à la terreur emportant tout sur son passage y compris ce roi pourvu d’un costume trop grand pour lui. Autres personnages proches girondins de Manon : Jacques-pierre Brissot (1754 – 1793 / 39 ans) , François Buzot (1760 – 1794 / 34 ans) mort en compagnie de Piéton en fugitifs aux corps dévorés par les loups et Louis Augustin Bosc (1759 – 1828 / 69 ans) naturaliste, François-Xavier Lanthénas (1754 – 1799 / 45 ans) Médecin mort dans une totale indigence. Clairvoyante Manon sur le portrait de Maximilien Robespierre (1758 – 1794 / 36 ans) le petit avocat d’Arras, très timide, tiré à quatre épingles, à la voix triviale...au mauvais langage...mauvaises expressions...à l’ennuyeux débit...ricanant à son ordinaire et se mangeant les ongles. Il lui faisait pitié. Au point ultime de la terreur avec les massacres de septembre 1792...4 journées de barbarie...et des décapitations plus d’une centaine par jours pour un oui ou un non, ces perfides révolutionnaires dénonçaient même leurs frères si ces derniers n’étaient pas dans les idées qu’il faut avoir. Que dire de ces montagnards enragés à l’existence éphémère Georges Danton (1759 -1794 / 35 ans), Fabre d’Églantine (1750 – 1794 / 44 ans) Saint-Just (1767 – 1794 / 27 ans), Camille Desmoulins (1760 – 1794 / 34 ans). Le personnage de Danton n’est pas décrit comme le révolutionnaire intègre et honnête, cet avocat devenu ministre de la justice spolia non seulement l’état mais profita du pillage des sans-culotte afin de s’enrichir à vil prix par l’acquisition d’appartements à Paris. Toute une génération née dans la même décennie qui aurait pu accomplir une évolution positive d’une république respectueuse et démocratique. Manon n’aura pas pu profiter de sa fille Eudora Roland (1781 – 1858 / 76 ans). Manon avait toutes les qualités féminines pour être aimée. Elle forma avec son époux un couple exemplaire de sincérité pour ses idées et d’honnêteté. Maudite révolution française qui dérapa dans les flaques de sang perpétrées par ces thuriféraires aux portes de l’horreur absolue.