Pentagone d’Escher
Il ne faudrait pas s’y tromper, plus qu’un roman SF, Lem nous pond ici sans doute plus une sorte de conte métaphilostropique, une fable absurde, voire surréaliste, qui libérée de substance et de...
le 22 oct. 2023
Deuxième bouquin que je lis du drôle, et c'est la seconde fois que j'ai le droit au même défaut : Stanislas Lem écrit trop.
C'est une satire politique, pas un essai détaillé de la dictature militaire des soviétiques. Et pourtant, il a l'air d'en avoir gros sur la patate, alors il déblatère ad nauseam sur les mêmes points développés à l'infini.
L'administration catastrophique. La religion fantoche. La paranoïa. La perte de repères. La folie. L'isolement. Le questionnement de soi. On y retrouve du Kafka qui lui aussi, avait un problème pour rendre ses histoires concises.
Il aime aussi détailler la perception du protagoniste pour qu'on comprenne 24h/24 son état d'esprit du moment. C'est cool, mais c'est chiant quand pour la énième fois, ils se posent toutes les questions du monde sur la validité de l'Edifice. Encore ? C'est quand que tu te décides à partir ? C'est quand que tu te décides à tester les limites de l'Edifice ? Jamais ! Il va continuer à errer jusqu'à la fin afin de… peut-être, voir une ou deux allégories supplémentaires, qui sait.
Bref, à un moment, on a compris où veut nous diriger Stanislas, on voudrait juste qu'ils nous amènent le plus rapidement vers la fin.
Créée
le 7 juil. 2025
Critique lue 4 fois
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