Deuxième bouquin que je lis du drôle, et c'est la seconde fois que j'ai le droit au même défaut : Stanislas Lem écrit trop.

C'est une satire politique, pas un essai détaillé de la dictature militaire des soviétiques. Et pourtant, il a l'air d'en avoir gros sur la patate, alors il déblatère ad nauseam sur les mêmes points développés à l'infini.

L'administration catastrophique. La religion fantoche. La paranoïa. La perte de repères. La folie. L'isolement. Le questionnement de soi. On y retrouve du Kafka qui lui aussi, avait un problème pour rendre ses histoires concises.

Il aime aussi détailler la perception du protagoniste pour qu'on comprenne 24h/24 son état d'esprit du moment. C'est cool, mais c'est chiant quand pour la énième fois, ils se posent toutes les questions du monde sur la validité de l'Edifice. Encore ? C'est quand que tu te décides à partir ? C'est quand que tu te décides à tester les limites de l'Edifice ? Jamais ! Il va continuer à errer jusqu'à la fin afin de… peut-être, voir une ou deux allégories supplémentaires, qui sait.

Bref, à un moment, on a compris où veut nous diriger Stanislas, on voudrait juste qu'ils nous amènent le plus rapidement vers la fin.

Diegressif
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le 7 juil. 2025

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