Voilà, c'est fini.

J'avais l'habitude de dire que les livres de Roland Wagner vous laissent finalement sur votre faim. Ici, c'est le même cas, mais c'est presque étendu, par ricochet, à la saga toute entière.

Je ne sais pas si Roland avait des idées pour la suite de la saga, mais cet ultime volume à des airs de conclusion : on reparle des événements qui se sont déroulés dans les différents tomes, un grand nombre de personnages des anciens volumes sont présent (Odon, Kali Yuga, les fantômas, même Honoré est nommé) et à la fin, les principaux antagonistes du cycle sont out. Toutefois, ça laisse comme une impression de "fin sans climax" comme si cet épisode ne faisait que faire une dernière fois le ménage d'une grande bataille ayant eu lieu plus tôt (dans Babaluma ? Teckrock ? L'odyssée de l'espèce ? Avant même le début du cycle.)

Tout compte fait, ça fait toujours du bien de se replonger dans l'univers des Futurs Mystères : les personnages me sont devenus attachants et le cycle formait un tout cohérent aussi bien au niveau des concepts inventés (la psychosphères, les fantômas, les avatars incarnés, la transparence, la disparition de la violence, etc...) que de l'univers fictif. Ca me rappelle à quel point tout ce petit monde foisonnait d'imagination et ça va me manquer de ne pas avoir un petit bout supplémentaire, une nouvelle ou une novela se situant à l'intérieur.

Question style, cela ne change pas trop, même si Roland Wagner s'est amusé à rajouter citation de début de chapitre des phrases du style "hummm, un peu plus bas" et "mon nombril tu aime lorsqu'il clignote ?" Et le pire c'est que ça à une logique avec le reste de l'histoire. Bien joué.

Bref, le roman reste bon surtout si on a aimé les Futurs Mystères, mais on reste, mine de rien, un peu triste et un peu sur notre faim.