Mon mari est une mise en garde de plus sur l'imposture que peut représenter les succès en librairie. On est assénés de morceaux choisis de critiques dithyrambiques de la part de tel média, de tel auteur super connu qui a a-do-ré, on précise partout que c'est le premier roman de l'auteure pour accentuer le génie du bouquin. La quatrième de couverture est encore plus vendeuse qu'un marchand de glace sur la plage.
Et quand on débute la lecture, en lieu et place de l'explosion tant attendue, on a juste droit à un petit "pffft" de pétard mouillé.
Ce roman est insipide et vain, n'arrivant jamais à se fixer sur un genre défini. Pendant l'écrasante majorité du bouquin, on a la sensation que l'auteure meuble juste pour faire plus de pages (Oui, au bout de 200 pages on a bien compris que la narratrice avait les fils qui se touchent, qu'elle était désespérément amoureuse de son mari et dans la paranoïa la plus totale) ou essayer de faire en sorte que 2 ou 3 femmes se retrouvent dans le personnage principal pour faire plus de ventes.
J'étais déjà énervée sur la globalité de ma lecture mais l'épilogue m'a complètement achevée : le peu de prises de risques de l'histoire est complètement balayé avec un pseudo plot-twist débile.
Vous ne vous y attendiez pas, en fait, le mari est un méchant manipulateur macho !!
Bref de la littérature en carton comme les couverts jetables qui finissent tout mous après deux cuillerées et laissent une sensation désagréable dans la bouche.