A l'heure où la protection de l'environnement occupe toutes les pensées, comment qualifier le gaspillage de papier dont l'éditeur s'est rendu responsable avec la publication de cet ouvrage ? Cette mise en page "aérée" au possible, associée au choix de gros caractères, n'est sans doute pas anodine, l'esprit mercantile de son initiateur ayant jugé qu'un succès de librairie était à ce prix.
Voilà pour la forme. Quant au fond, bavard dans la pire acception du terme, s'il n'est pas dénué d'observations pertinentes, il est en revanche totalement dépourvu à mon sens de cette "irrésistible drôlerie" mise en avant par la quatrième de couverture. Et ce n'est pas l'épilogue "surprise", dans lequel cette femme "follement" amoureuse de son mari voit lui revenir le boomerang qu'elle avait lancé, qui le rachètera à mes yeux, l'agacement qui m'a accompagné tout au long de la lecture étant trop pesant pour être surmonté par une simple pirouette.