Démarrage au quart de tour

Quand j'ai commencé à lire Mr Mercedes , j'ai cru retrouvé la rage qui habitait les livres de King quand il les signait sous son pseudonyme de Richard Bachman . Une froide critique d'une Amérique qu'il ne comprend plus , lui le gamin des sixties que certains de ses ouvrages magnifient . King sur cette introduction saisit a merveille la réalité crue de son pays en crise.

Je me frottais donc les mains en repensant aux frissons de plaisir que m'avaient donné les lectures de Running Man , Marche ou crève ou bien Rage , malheureusement j'ai vite arrêté de mes les frotter , d'abord parce que c'est difficilement compatible avec la lecture d'un livre digne de ce nom ( alors que par exemple j'arrive à lire un Marc Levy sans même toucher le livre ! ) mais surtout parce qu’une fois l'intro passée le soufflé retombe.

Alors bien sur un soufflé,même retombé,quand il est cuisiné par King ça reste très bon . Les personnages sont plus ou moins attachant , l'histoire pas trop mal ficelée , malgré une fin bâclée et terriblement prévisible , mais que c'est mou et insipide ! King est horriblement plus doué que ce que ce livre laisse voir .

Je suis terriblement exigeant avec King car cet homme a bercé mon adolescence avec "ça " , le fléau , ses recueils de nouvelles etc ... et pour moi il n'est jamais meilleur que quand il parle de l'enfance .

Est ce que je recommanderais ce livre à quelqu'un qui veut lire un bon livre , pourquoi pas .
Est ce que je le recommanderais à quelqu'un qui veut connaitre l'oeuvre de Stephen King , absolument pas .