Je savais ce livre faible et j'ai longtemps vu sa lecture comme un mur désagréable à franchir pour poursuivre la saga de l'Hérésie d'Horus.
Et après lecture, les constats autour de Nemesis ne manquent pas:
- Très peu d'impact sur la trame principale
- Peu de scènes d'action (et encore moins d'action marquante)
- Des personnages zéro charisme, peu développé, qui sont plus proches de bras cassés qu'à l'élite de l'élite des assassins
- Tentative, par moment, de partir sur une thriller d'espionnage … "mais en fait non"
Etc
L'idée de Nemesis est de réunir une Dream Team d'assassins issue de différents temples (afin d'aller zigouiller le Maître de Guerre, rien que ça). Sur le papier, c'est sympa. Dans les faits, c'est plutôt mal réalisé. Nous avons des personnages qui sont presque exclusivement définis par leur fonction. Résultat, nous avons des personnages avec une faible épaisseur psychologique. La dynamique d'équipe parait trop artificielle (surtout eu égard aux enjeux).
Mais Grâce soit rendu à l'Empereur Dieu de l'Humanité! C'est à la toute fin du livre que, d'un coin des ténèbres, se manifesta sa lumière irradiante.
Les paroles qu'il prononça alors permirent de comprendre que tous ceux qui ont marché dans l'ombre et affronté le mal qui se dressait devant eux se trouvaient dans l'immense dessein de Sa volonté impérissable.
Ma lecture se terminant sur ce passage, il m'a fallu quelque temps pour recouvrer la vue. Et constater que malgré ses défauts, j'ai quelque peu apprécié sa lecture.
Mais quand même content d'en avoir fini avec.
De James Swallow, j'avais adoré La Fuite de L'Eisenstein. Un petit passage peu inspiré j'espère (parce qu'il revient sur pas mal d'autres livres par la suite)
Guidés par l’Empereur, nous ne craignons rien !