J'ai moins accroché à ce Jean Teulé. On suit la décadente fin de vie de Verlaine. Autant ses aventures torturées avec Rimbaud sont plus documentés. Ici, Pauvre Lelian poursuit une longue déchéance entre diabète, syphilis, alcoolisme, excès de colère, relations malsaines avec plusieurs ribaudes. Étrangement, des étudiants du quartier latin s'empare de son personnage lui offrant une hype inespérée et un dernier baroud d'honneur.
On apprend quand même tout pleins de trucs sur le Paris du 19 siècle :
- Dormir à la corde. Une corde était tendue et contre rémunération, toute personne, éméchée le plus souvent, s'y pendait par les bras pour dormir. Ça évitait de dormir par terre. Quand quelqu'un bougeait ça faisait onduler la corde. Le "tenancier" au matin décrochait la corde et tout le monde s'effondrait par terre. Idéal pour réveiller les sommeils lourds.
- Les arlequins. Un business était mis en place avec les plongeurs des grands restaurants. Les restes étaient collectés pour reconstituer un patchwork de plat. Commander un arlequin, c'était toujours la surprise du chef. Ou nourrir son chien pour pas cher.