le 5 avr. 2016
Critique de Orgasme par jerome60
Elle en a du bol, Penny Harrigan. Stagiaire dans un cabinet d’avocat, tout juste bonne à faire le café, elle se retrouve le cul à l’air devant Cornelius Linus Maxwell après s’être étalée...
SensCritique a changé. On vous dit tout ici.
C'est le 1er roman de Chuck Palahniuk que je lis, mais j'ai visionné plusieurs fois Fight Club. Effectivement, on n'échappe pas au cliché de la pauvre fille qui réalise son rêve de prince charmant et veut devenir elle-même une princesse. Et on se dit "chic", un peu d'érotisme et de sexe et on va avaler les pages sans s'en rendre compte. Chuck surferait-il sur la vague 50 nuances de gris? (que je n'ai pas et ne veux pas lire), un brin racoleur..Les séances de sexe sont tellement disséquées, qu'elles n'ont rien de jouissif (dommage, il faudra lire autre chose...lol). Il en ressort un malaise à la lecture des lignes : la jouissance féminine, jusqu'à la mort, car le corps ne peut supporter les fulgurances répétées. Je suis soulagée de passer à l'étape suivante, mais cela ne va durer qu'un bref instant. La femme n'a plus besoin de l'homme pour atteindre une jouissance si parfaite qu'elle en devient le centre de sa vie. Toute la société en est transformée, déserte. La femme, réduite à l'état d'animal, jusqu'à la mort. La femme est bien l'avenir de l'homme!! Nous sommes des machines à vivre, et l'auteur dénonce tous les travers de notre société, jusqu'aux nouvelles technologies qui peuvent être utilisées à mauvais escient et pour le compte d'un individu. La vision est très pessimiste, mais le côté science fiction, (pour combien de temps?)j'ai adoré.
Créée
le 8 juin 2016
Critique lue 465 fois
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