Critique en construction [ 'Faites gaffe aux piétons!]

"P.-S. Tu es parfaite telle que tu es" est le tome 2 de la série allemande "P.-S. Tu es la meilleure".


Je suis tombée en amour avec le premier tome de cette série, une pentalogie allemande qui apporte un remarquable vent de fraicheur sur un pan de la littérature jeunesse encore trop cliché et bourré d'éléments négatifs en partie lié au sexisme littéraire. En effet, les romans de type "journal intime féminin" sont très souvent orientée sur des thèmes désuets et malaisants au possible, comme la jalousie maladive entre filles, le vol de petits copains, la superficialité liée à l'apparence et au statut social, la rivalité parfois incendiaire pour des mâles toxiques, stupides ou simplement populaires, des non-dits à la pelle pour noyer des relations amicales qui n'ont plus rien d'important vu la nouveauté des relations amoureuses dans la vie des filles préados et, pire que tout, la confusion entre la passion et le sentiment amoureux ( non, ce n'est pas la même chose). Face à ces imbécilités récurrentes, j'ai longtemps boudés ces romans, qui ne me semblent absolument pas en phase avec la réalité, mais plutôt celle proposée par le cinéma américain. Bien sur qu'il y a moyen de traiter des enjeux sensibles comme les sentiments ambivalents, l’identité en construction, les nouveaux rôles sociaux comme celui de l'amoureu.x.se, mais bon sang, pas en tombant dans les stéréotypes les plus indigestes et en banalisant des relations toxiques!



Bref, quand je suis tombée sur le premier tome de cette série allemande, j'ai enfin trouvé les thèmes que j'ai longtemps espérés pour ce type de roman: la sororité, l'évolution relationnelle, la solidarité amicale, les ingrédients sains dans une relation amicale entre filles, l'affection sincère, le fait de placer les relations amicales de longues dates AVANT les petits copains, et de façon générale, les amitiés constructives, saines et authentiques. Attention, contrairement à ce que je lis souvent, une relation "saine" ne signifie pas une relation sans défis, ni même sans conflits. Seulement, contrairement aux relations toxiques, les relations saines sont bâties sur de vrais fondations comme la confiance, les intérêts partagés, la complicité, le respect, la communication, l'honnêteté et le plaisir partagé. C'est en présence de ces bases saines que les conflits peuvent être résolus. De plus, elles sont égalitaires et consensuelles, contrairement aux relations toxiques, fragiles car basées sur le sexe, le mensonge, la domination, le chantage émotif, la manipulation, l'apparence et le gain social.


Parlant de défis, l'un de ceux que j'ai trouvé très pertinent est la banalisation émotionnelle des adolescents raisonnables. Emma en est une. Ce qu'elle évoque et reproche à sa meilleure amie, c'est cette idée qu'étant une adolescente songé, raisonnable et mature, elle n'a pas à connaitre l'inquiétude. C'est une fausse association qui peut devenir pernicieuse, car le problème que ça cré est celui de l'invalidation du ressenti et des émotions de cette personne. Autrement formulé, on laisse entendre que ces ados n'ont pas à ressentir d'inquiétudes ou d'anxiété car ils vont s'en sortir peut importe la situation, en raison de leur bon sens et de leurs qualités. Emma le verbalise clairement: elle n'a pas parlé de ses inquiétudes personnelles car elle craignait de se faire invalider, qu'on minimise ce qu'elle considère important. Tous nos ados ont besoin d'être entendus, de se faire valider dans leurs émotions, de parler de ce qui les tracasse, pas forcément pour se faire réconforter, mais pour se faire entendre. C'est un besoin psychologique que celui d'être entendu et reconnu. Et il est vrai qu'être un ado "sage" et responsable peut venir avec cette impression désagréable que rien n’est vraiment un problème ou un enjeu pour eux. Être mature, sage et responsable ne signifie aucunement qu'on est à l'abri des incertitudes ou de l'impression personnel d'être perdu ou confus. C'est après tout, une période de grands changement que l'adolescence, c'est donc tout naturel d'avoir le sentiment d'être perdu ou confus. J'aime qu'Emma le dise clairement, surtout à sa meilleure amie.



Ici, on a pas de relations toxiques et surtout, on ne place pas la relation amicale féminine en dessous de celle de la petite amie, comme je le vois presque systématiquement. Pourquoi cette omniprésence inégale? Parce que dans sa construction, le personnage féminin a longtemps ( et est encore souvent) d'abord et avant tout conditionnée par le regard des personnages masculins sur elle et donc, a d'abord de l'importance comme "propriété du mâle" que comme personnage en elle-même. Sa fonction ne tenait donc qu'à son rôle dans sa relation amoureuse. Combien de personnages féminins j'ai lues qui perdaient toute logique au contact d'un beau garçon et combien ont sacrifiée autant leur identité que leurs amitiés pour être avec ce même garçon. Beaucoup trop. Et contrairement aux personnages masculins, elles n'avaient pas de grandes attentes, elles se contentaient de choisir le pire, le "populaire" ou le voyous insupportable parce qu'il ne pense qu'à lui et ses besoins. Les gars, pour leur part, veulent le meilleur: la plus belle, la plus cool, la plus parfaite. Dans leur identité, les personnages féminins ont trop souvent été dans le rôle de "la petite amie dévouée". Il est grand temps que ce modèle soit remplacée et que les rôles féminins se diversifient.



Le 2e tome est justement dans l'axe de l'identité. Nous suivons les deux amies alors qu'elles viennent de se quitter, Romy s'embarquant pour un long trajet de train en direction de sa ville, Kiel, complètement au nord de l'Allemagne. Durant ce trajet, ayant retrouvé le droit d'avoir son cellulaire, Romy peut donc converser avec Emma pour rendre son voyage moins long. Elle est cependant surprise de constater qu'Emma ne lui a pas tout dit durant leurs vacances partagées. Il y a chez elle de réelles inquiétudes et on comprend asse rapidement qu'Emma ne se sent pas bien dans sa peau et se cherche beaucoup.



Un des axes les plus visibles, selon moi, est la dépréciation personnelle. Emma se dévalorise très facilement, ce qui inquiète Romy. On pourrait dire qu'Emma est "dure" et "exigeante" envers elle-même, qu'elle se compare beaucoup à une norme sociale toute relative. Fille vaillante, perfectionniste, timide et gentille, elle n'a donc rien de l'extravertie, dégourdie, impulsive et dramatique Romy, qui pour sa part, s'assume assez bien. Cela dit, Romy me semble plus confortable dans ses chaussures que son amie, mais cela ne l'empêche pas d'aussi bien connaitre ses limites. Les deux amies se trouvent mutuellement très "cool", ce qui explique leur si touchante complicité et complémentarité, mais cette fois, je sens que c'est le personnage d'Emma qui touche de gros enjeux identitaires. Il y a chez elle un soucis du regard des autres que Romy traite avec plus de désinvolture, entre autre en raison de son tempérament. Romy ne sait pas "acter", c'est une jeune fille authentique. Emma pour sa part, semble internaliser beaucoup ses besoins, car elle non plus, elle ne sait pas acter. Leur stratégie est différente. En revanche, Emma ne sait pas affirmer et assumer ses choix aussi fermement que sa meilleure amie et ce sera un enjeu pour elle. Je me fais cependant la réflexion que c'est un enjeu courant chez les préados, coincées entre les normes sociales, les canons esthétiques irréalistes, les attentes sociales et leur identité émergente. En clair: Ce n'est pas simple. Il faut trouver un équilibre entre ce qui nous définit par nature et les définitions qui relèvent des constructions sociales dans lesquelles nous baignons.



J'adore la façon optimiste et solidaire de Romy de faire naviguer Emma sur divers questions existentielles et identitaires, le tout teinté de son humour si singulier. Romy fait notamment faire un exercice à son amie que je trouve pertinent et qui concerne cette façon si facile de se déprécier qu'on de nombreuses jeunes filles. Elle lui demande de dresser la liste des choses qu'elle aime sur son physique et sur sa personnalité. Ça peut sembler anodin, mais nombre de jeunes filles ont une estime de soi fragile du fait de ne pas reconnaitre leurs forces, trop concentrées sur leur faiblesses présumées, réelles ou imaginées. Dans un monde où il faut performer partout et correspondre au modèle sociétal attendu, la tâche peut être lourde quand par nature on ne tombe pas sur les bons "critères". Il y a toute la question de la beauté physique, bien sur très subjective et aux référents lourdement irréalistes, merci aux industries de la mode, des cosmétiques et des activités physiques, mais il y a aussi les questions sociales. On peut penser justement à la pression mise sur les filles de sortir avec des gars. Et attention, le cliché de genre veut que si le garçon doit se dévierger tôt, celui de la fille implique de faire "le bon choix". Les filles ne doivent surtout pas faire d'erreurs sur leur premier copain, on leur pardonnera pas facilement. C'est d'ailleurs de ce cliché que viennent ces nombreuses histoires où pour la fille, "le premier amoureux est le seul, le vrai et le bon" ( même si ce "premier" est un parfait salaud). Surtout, une fille trop longtemps célibataire pourrait passer pour une fille difficile, frigide ou pire, peu désirable. Je peux comprendre que de nombreuses personnages féminines se sentent bousculées par "l'Impératif amoureux", mais que faire quand ces même filles ne sont tout simplement pas pressées de devenir amoureuses?



Le sentiment amoureux est abordée dans cette histoire. Romy est plus dans la norme attendue autant d'une fille réelle que d'un personnage féminin. Elle connait un gros béguin pour Alex dans le tome 1 et pour ce qu'on en comprend, vit ses émotions sans ambages ni complexes. C'est d'ailleurs cette passion décomplexée et joyeuse qui rend sa romance rafraichissante. Emma, par contre, connait une sorte de béguin amical pour son nouveau demi-frère, avec qui elle entretient une belle relation fraternelle. Je suis réellement heureuse de constater qu'une autrice jeunesse prenne enfin cet axe relationnel au sérieux! Toutes les filles ne peuvent pas QUE tomber amoureuses continuellement, franchement, elles ont aussi des coup de foudre amical, des relations fraternelles ou sororales hors-famille ou, pourquoi pas des amours platoniques? On manque cruellement de diversité relationnelles en littérature jeunesse, et cette série nous sort enfin de l'autoroute pour aller se balader sur les routes de campagnes. Emma est pour moi une héroïne, juste pour les questions qu'elle soulève en matière de relations. Ce qui est triste, cependant, c'est qu'elle estime être "anormale" parce qu'elle ne tombe pas amoureuse ou qu'elle ne se sent pas appartenir aux filles qui naviguent bien dans les conventions sociales.



En même temps, le fait de ne pas être rapide sur les béguins amoureux laisse entendre qu'elle a peut-être simplement une plus grande pudeur dans l'expression de ses émotions, ou encore, que ses émotions liées à l'amour demande du temps, de la sécurité et de l'entretient. Toutes les personnes ne passent pas forcément par la passion, cet expression expansive et intense du béguin amoureux qui tient plus de l'attrait spontané que de la réelle construction relationnelle. Certaines personnes tombent amoureu.x.se progressivement, avec des gens d'abords amis ou collègues. Certains ressentent l'attrait pour l'autre de façon plus posée, plus tendre que passionnel. Certain.e.s peuvent même ne rien ressentir d'attrait sexuel, mais quand même être amoureu.x.ses. Ce que je veux dire, c'est que contrairement à la recette hollywoodienne ou Harlequinesque, tout le monde ne "devient" pas amoureux de la même façon. Certains ne tombent pas du tout, même. Le sentiment amoureux est l'une des émotions les plus complexes du répertoire sentimental humain, le restreindre continuellement à "perdre la tête devant un beau visage en bavant et en devenant écervelé.e" est tout simplement impossible. D'ailleurs, la "passion" a proprement parler n'est qu'un ingrédient dans le sentiment amoureux et il n'est même pas essentiel à tout le monde. Dans la nature, il est même relié au besoin de reproduction. On est donc loin du sentiment amoureux complet. Enfin, la passion est terriblement éphémère ( environ de 6 mois), tandis que l'amour peut durer toute une vie, quand il est entretenu et qu'il évolue.



Emma me semble donc appartenir à ces gens pour qui la "norme" des ados à se pâmer d'amour comme une midinette de romans à l'eau de rose ne lui parle pas du tout. Je la comprend parfaitement sur ce point. Et le défi sera de comprendre que 1- C'est valide et 2- C'est aussi normal. Nos émotions ne sont pas toutes similaires ou exprimées de la même façon. Certains vivront des colères intériorisées imperceptibles vu de l'extérieur, certains pleurent de joie, d'autres deviennent muets quand ils sont tristes et certains deviennent nonchalants quand ils ont peur. Ce qui nous semblera normal de ressentir ne le sera pas pour les autres forcément. C'est ça qu'Emma va devoir apprendre doucement. Et va devoir réaliser que toute fille qu'elle soit, elle ne va pas forcément pouvoir se fier à ce que les autres vivent pour savoir si elle est normale, car une norme, par définition, n'est pas de facto ce qui "est souhaitable", juste ce qui est "rependu" ou "attendu". Les normes sont des repères, certes, mais pas des obligations, surtout en matière d'émotions, d'identité et de personnalité. Il y en a simplement trop pour qu'une seule forme puisse servir de repère.


C'est d'ailleurs un enjeu dans les représentations dans la fiction que ce manque de diversité: Comment nos enfants et ados peuvent-ils s’accepter et se comprendre si on leur impose de si piètres modèles en nombre restreint? Je dis "piètre" car à mon sens, la fille qui devient stupide par amour est un modèle incohérent, délétère et irréaliste. Celui de l'extravertie est impossible à atteindre pour le 33% de personnes de tempérament majoritairement introvertis dans le monde. Celui de la belle fille décomplexée et sexy est irréaliste, simplement parce qu'il ne tient que sur un type d'apparence. Bref, on devrait avoir de meilleurs représentations, plus nuancées, plus nombreuses et surtout, plus diversifiées.


J'ai porté attention aux quatre passagers qui accaparait parfois l'intérêt de Romy dans le train. Il y a avec ces personnage une autre des causes que je souhaite défendre en littérature jeunesse à titre de libraire: La diversité masculine. Paillettes, chansons, cotillons, ces amateurs de vidéos ont quelque chose de moderne et de décomplexé, avec une masculinité qui ne craint pas le jugement des autres et s'affirme à sa façon. Il me semble que c'est là la véritable virilité, cette masculinité ouverte sur tout qui n'est pas si désespérément insécure ou formatée comme on en voit beaucoup ces temps-ci.



Dans un autre ordre d'idée, il y a un aspect que j'affectionne beaucoup dans cette série et c'est tout le volet conversationnel des personnages. Ils se parlent, et quand je dis "parler", ce n'est pas juste de surface du genre "oui, mais moi et mon chum", non c'est de tout. Beschdel en serait ravie. Que ce soit de parler de l'importance de la confiance, de ses perceptions qui peuvent être différentes, de ses émotions et sentiments , de mettre à jour des sujets importants et partagés, peut importe, ces deux amies se parlent et elles le font avec une sincérité touchante. Elles sont capables de se dire des choses inconfortables à verbaliser et dans une relation saine, il faut pouvoir le faire. Être ami.e.s, ce n'est pas que dans les bons moments, mais dans les moments difficiles aussi. Et j'ajouterais que ce sont nos ami.e.s qui ont le courage et la confiance pour nous mettre devant nos erreurs et nos excès. Les ami.e.s ont un rôle essentiel dans nos cercles sociaux, parfois même plus importantes en terme de qualité que les amoureu.x.ses, selon les cas. Par ailleurs, les amitiés viennent beaucoup plus tôt que les amours dans nos vies, il y a donc souvent une plus grande longévité, voir solidité, dans ces relations qui nous ont vu grandir.



Petit focus sur Romy: Vers la fin, on comprend que son copain est venu la chercher à la gare et Romy est véritablement euphorique de ce fait. Je le mentionne car je l'ai souvent observé, mais il est plus rare de voir la joie amoureuse que l'inquiétude amoureuse. J'ai lu plusieurs romans où il était question d'émotions désagréables comme la jalousie, l'anxiété, la colère, l'obsession, le besoin de possession et la peur. À croire qu'être amoureuse est une malédiction, pour certaines autrices. Donc, en ce sens, j'aime voir Romy heureuse et joyeuse d'être amoureuse, loin des drames et loin des sentiments insécurisants. Ça fait du bien, pour une fois!



Je poserais toutefois quelques nuances sur "les meilleurs amies se disent tout", thème qui arrive vers la fin du livre. Tout le monde a droit à son jardin secret et c'est bien correct. Il n'y a pas d'impératif de transparence absolue en amitié, sauf si c'est là le souhait des concernés et que ceux-ci sont à l'aise dans ce choix, libre et éclairé. Aussi, "écouter son cœur", ça ne signifie pas ignorer sa tête. Parce que le cœur, parfois, il penche plus vers la "passion" qui n'est pas l'amour véritable. Mais distinguer l'un et l'autre, c'est justement avec l'expérience et le temps qu'on arrive à le faire. Et quand on est ado, donc inexpérimenté, c'est normal de tergiverser sur la question.



Dans ce tome 2, les lettres et dessins ont fait place aux textos et aux photos, mais on semble proposer de faire un retour aux lettres pour le tome 3. À voir!


Enfin, je termine sur le thème LGBT+, puisqu'Emma se cherche sur la question de son orientation. Elle semble naviguer quelque part entre l'asexualité et l'homosexualité pour ce que j'en lis, peut-être la somme des deux, peut-être aucuns des deux. L'asexualité, pour ceux qui pourraient être moins familiers.ères avec ce mot, est une orientation où l'attrait sexuel pour les autres est infime, voir inexistant, et avant que tout le monde tente de me corriger avec les nombreuses variations, oui, l'asexualité se décline en différentes façon d'être, tout comme les autres orientations, mais tous les asexuels ne se définissent pas si précisement. Les asexuels peuvent devenir amoureux, c'est simplement l'attrait sexuel qui n'est pas présent. Comme je le disais, la passion ( L'intérêt sexuel) n'est pas le sentiment amoureux, mais il peut en faire partie. Bref, Emma se cherche et ses questions sont intéressantes à lire.


C'est une lecture qui m'a fait personnellement beaucoup de bien, avec une bonne dose de positivité, de sanité relationnelle, de partage sincère et de résolution de problème teintée de recherche de compréhension et d'empathie. La relation entre les filles est tendre, inconditionnelle, remplie d'humour et d'affection. Je nous en souhaite pleins d'autres des romans avec ce calibre de qualité relationnelle, il en manque et à l'heure où les fictions, les réseaux sociaux et les acteurs sociaux nous posent des modèles et des exemples erronés, homogénéisants et parfois toxiques de ce que sont les relations interpersonnelles, je pense que nous avons plus que besoin de se faire rappeler que les bases ne sont pas si contre-intuitives que ça. Confiance, respect, plaisir et projets partagés, empathie, égalité , partage, complicité et communication active en sont souvent les grandes lignes. C'est donc un roman touchant, divertissant, mais surtout édifiant que je me fais une joie de présenter aux ados, aux profs et aux acteurs du livre.



Pour un lectorat à partir du 3e cycle primaire, 10-12 ans et plus.

Créée

le 1 juil. 2025

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Shaynning

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