le 19 févr. 2011
ou plutôt: l'Etoile de s'endort
Peter F. Hamilton nous avait enchanté par son hexalogie "L'Aube de la Nuit", une sorte de Guerre des Etoiles avec des zombies dedans. Il se relance ici dans un space-opera gargantuesque...
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Dans un futur pas toujours bien décrit, on découvre la disparition d'une étoile, est décidée alors une mission d'exploration dont la préparation va s'entrecouper avec une enquête et des terroristes dont les motivations sont là aussi assez floues.
L'oeuvre souffre d'un certain manque de pédagogie, notamment au niveau des trous de ver. L'écriture est même assez plate, des pages et des pages pour raconter pas grand-chose, ainsi le recrutement de l'équipe qui va mener l'exploration n'a rien de percutant ou de violent comme on peut normalement le voir ailleurs.
Sinon le futur n'est pas approfondi, voir est même carrément américano-centré : la vision du parti socialiste, la mention de Paris avec, devinez quoi, la tour Eiffel et des gens qui ont le même genre de vie qu'aujourd'hui (façon pavillon de banlieue, grosse voiture et barbecue). On ne trouve pas d'interrogation sur les conséquences réelles de l'allongement de l'espérance de vie (à quoi ressemble une société où Steve Jobs serait éternellement PDG d'Apple ?).
On doit attendre 200 pages pour avoir des détails sur les trous de vers qui sont l'autre grosse évolution technologique de l'humanité dans ce futur.
C'est d'autant plus ballot qu'il y a quelques bonne idées : l'ange des hauteurs présente enfin quelque chose d'original dont les tenants et aboutissants sont mal expliqués, comme les silfens d'ailleurs.
Les Raeliens (non aucun rapport avec les messieurs au crâne rasé qui donnent tout leur argent au gourou avant de faire des suicides collectifs) qui n'ont plus de sentiments du fait de leur évolution, voila de quoi réfléchir, mais là, aussi, aucun approfondissement.
Au lieu de ça, on se tape une enquête ennuyante dont on perd l'intérêt surtout là aussi avec des technologies mal expliquées (la sauvegarde des mémoires humaines,heureusement que j'avais déjà un peu lu sur la question ailleurs).
Plutôt que plein de protagonistes qui passent à travers les évènements sans que ça ne les touche réellement (étant entendu qu'en plus la plupart sont fades), on aurait préféré une narration historique plus étoffée : l'histoire des silfens et de leur rencontre avec l'humanité, de même pour l'ange des hauteurs, sans parler des gardiens de l'individualité, l'histoire des quelques planètes marquantes étaient aussi nécessaires, Far Away notamment (non parce que l'histoire tribales des guerriers en kilt, merci bien).
Les ellipses font assez mal aussi, on a à peine 50 pages entre la destruction du vaisseau d'exploration et son départ.
En résumé, c'est long, fastidieux avec des personnages sans charisme et pourtant ça présente un univers avec tant à faire, j'hésite encore à aller lire le second tome.
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Créée
le 28 mai 2018
Critique lue 284 fois
le 19 févr. 2011
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