Si tu pensais que les histoires d’amour sur fond d’île paradisiaque ressemblaient à un épisode des Vacances de l’amour, Bernardin de Saint-Pierre est là pour te rappeler que la nature, c’est joli, mais que ça n’empêche pas le drame.
L’histoire ? Deux enfants, Paul et Virginie, grandissent ensemble sur une île de l’océan Indien, élevés loin de la société corrompue. Tout pourrait être parfait sauf que – surprise ! – dès que la civilisation s’en mêle, ça vire au mélodrame. Virginie est envoyée en France pour devenir "une vraie dame", Paul l’attend comme un bon gars, mais quand elle revient… eh bien, elle ne revient pas vraiment en fait.
Le gros point fort ? C’est un roman qui déborde de nature, d’exotisme et de sentiments purs. Bernardin de Saint-Pierre joue la carte de l’émotion à fond, avec des paysages sublimes, des cœurs innocents et une critique bien sentie de la société européenne. Si Rousseau avait écrit un Romance Club, ça ressemblerait un peu à ça.
Le hic ? C’est tellement larmoyant que même une pub pour des chatons abandonnés paraît optimiste à côté. Paul passe son temps à souffrir, Virginie est un modèle de vertu à en pleurer, et la fin est un concentré de frustration où la mer décide que non, pas de "happy ending" aujourd’hui.
Bref, Paul et Virginie, c’est l’amour idéalisé, la nature sublimée, et un bon gros uppercut dans l’estomac pour finir. À lire si tu aimes les histoires tragiques, les messages écolos avant l’heure, et les naufrages métaphoriques (et littéraux).