Les notices de médicaments ont plus de style, vous savez.
C'était une bonne idée.
Se donner trois ans pour changer de vie, à 40 ans.
C'était une bonne idée, qui suit un plan très précis et très bien architecturé jusqu'à la fin. C'est tout. Le reste est INSIPIDE au possible : un peu d'âme dans cette écriture, que diable ! Benacquista a un style mécanique, ni beau, ni laid, non, pire : efficace. Pas un mot superflu, pas une once d'émotion, pas un effet de style, non rien. Chaque phrase est utile, chaque détail sert son propos, chaque mot vise à produire un effet sur le lecteur. Un effet raté, dois-je le préciser. Puisque les personnages manquent de consistance, que rien n'est touchant, que tout est lourd (la subtilité et le sous-entendu, déjà entendu parler ?) et qu'au final, on s'emmerde grave pendant ces 378 pages.
C'est un roman où l'auteur n'a laissé aucune chance au hasard, à l'inutile, à la beauté.
La rencontre n'a pas lieu, puisqu'il n'y a rien à rencontrer.