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La bio du boléro
On adore Jean Échenoz. On a adoré les dernières “bios” d’Échenoz : la folle course de Zatopek et les aventures électriques de Tesla. Mais là franchement, heu, Ravel, c’est quand même pas le cd qui...
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le 18 mars 2014
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Un peu bâclé
Bien que je sois un grand amateur d'Echenoz, je dois dire que pour ce livre, je suis resté un peu sur ma faim. Déjà, j'avais trouvé étrange en lisant le 4ème de couverture que l'écrivain ne se cantonne qu'aux dix dernières années de la vie du compositeur français, sans autre forme de procès. Et en effet, à la lecture, c'est assez frustrant, d'autant plus qu'on ne sait pas ce qui a motivé le choix d'Echenoz d'être si limitatif. Ensuite, comme souvent dans son style, Echenoz a une marotte qu'il balance tout au long du livre, pour Tesla c'était les pigeons, jusqu'à l'écoeurement, ici c'est la recherche du sommeil. Et quand le livre fait à peine 100 pages, on a dû mal à comprendre ces passages si longs (et si peu utiles) sur ce domaine alors que Ravel, grand génie de la musique Français, méritait peut être un peu plus que ça. Bref, c'est très bon dans l'ensemble, comment souvent chez Echenoz, le style est léger, savoureux, un brin subversif, mais la concision est telle que l'ensemble m'a laissé un goût un peu amer.
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le 9 janv. 2018
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