Le panache

Gary fait partie de ces insaisissables. On peut l'aimer, le haïr, l'admirer ou le trouver insupportable et égocentrique.

Avec un ami, on a coutume de dire que l'on aime se lire un bon Gary lorsque le moral est en berne, car il faut avouer que son œuvre détient cette qualité indéniable : l'affirmation et l'amour de la vie.

Cette biographie rend compte d'une existence romanesque, semée d'embuches, de colères, de scandales et de crises d'angoisse qui ont nourris une œuvre grandiose, prolifique et d'une capacité à se renouveler artistiquement sans cesse. D'ailleurs, l'épisode Emile Ajar est fantastique et va bien au-delà d'une prouesse, c'est une renaissance artistique, et un gigantesque pied-de-nez au monde de la critique littéraire et au journalisme de salon.

Gary, c'est ce pote avec qui tu aimes aller boire un verre car il a toujours des histoires à raconter, souvent les siennes certes, insupportable sur les bords, mais fascinant par son vécu. C'est un aventurier qui a vécu avec panache.