Quelle beauté, un poème du premier mot au dernier.
Des récits à retourner le ventre (le viol) qu’on ne peut pourtant même pas enlever de la poésie.
On ne sait jamais où se passe l’histoire, de quelle ethnie on parle, peut-être un monde totalement imaginé, à chacun d’y mettre son image, un poème.
C’est le récit de la vie de Salina, une femme mystérieusement arrivée à la naissance dans un village, amenée par un chevalier, recueilli par une femme après avoir été rejetée par le village.
Ce récit est raconté par son fils au moment de son accession au repos éternel : le cimetière, suite à un long chemin dans une barque. Tout n’est qu’image, la ville qui se plaît aux histoires contées, aux récits, aux symboles.