Est-ce que le chiffre quarante-deux t'évoque quoique ce soit?

Quatrième volet de la série bien connue de Douglas Adams, il élucidera peut-être un mystère: pourquoi les dauphins ont-ils disparu, laissant pour ultime message un laconique "Salut, et encore merci pour le poisson"?

Alors que les trois premiers tomes semblaient former un tout, celui-ci présente un ton assez différent. L'histoire, d'un seul tenant et intimiste, est plus posée, plus cohérente et les touches ponctuelles de délire en remplacent l'omniprésence.
La romance entre Arthur et Fenchurch occupe une place assez conséquente et de manière générale l'auteur semble manifester un intérêt nouveau pour le genre humain, au détriment de l'univers intersidéral, l'intrigue se déroulant essentiellement sur Terre.
Cela dit, qu'on se rassure, l'humour est toujours présent et on sourira à la malchance dont est victime Arthur, notamment lors de son premier rendez-vous galant. La persistance d'Adams à ridiculiser ceux qui aiment les montres digitales, l'ironie soulevée concernant les cartes de crédit et les compagnies d'électricité, les références à David Bowie, à Dire Straits et aux Inuits (qui posséderaient près de 200 mots différents pour nommer la neige), ainsi que "l'Ultime Message de Dieu à Sa Création", tous ces éléments sont décrit avec le style savoureux de l'écrivain.

La déception majeure de l'œuvre provient de l'absence des personnages les plus loufoques et les plus extravagants. En effet, Zaphod Beeblebrox et Trillian n'ont pas voix au chapitre et Marvin n'apparaît qu'à la fin, brièvement.
Cependant, on retrouve avec joie Arthur dans ses péripéties grâce auxquelles il rencontrera son âme sœur en la personne de Fenny, la jeune fille qui comprit soudain ce qui ne tournait pas rond depuis le commencement et vit enfin comment on pouvait faire du monde un endroit agréable et chouette. Il fera aussi la connaissance de Rob McKenna, le "Dieu de la Pluie" qui a déjà recensé 231 sortes de pluie et celle de John Watson, alias "Wonko le saint", en Californie, afin de trouver la raison de la disparition des dauphins.

"Salut, et encore merci pour le poisson" est l'épisode le moins intéressant de la série "H2G2". Cela reste du Douglas Adams mais on ne peut s'empêcher d'être un peu déçu pour peu qu'on l'ait lu après la trilogie initiale. A réserver aux fans!
Lorelei3
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le 1 avr. 2012

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