Goutant de Boileau l'art, sa clarté fraichissante
Refroidit le lecteur, cause de verve absente
Dès les primes stances, qu'est-ce là ce rimeur ?
Se voulant hommage, pourtant pâle copieur
Malhabile à la plume autant mauvais critique
Qu'en dira-t-on à part, j'attends le satirique !
Maintenant oubliée, l'œuvre fut de son temps
D'un rien l'on s'amusait, et de tout mot content
Hélas ne suffit guère à l'ère révolue
Sur les appas virtuels, tend notre dévolu
L'auteur en cuisinier, apparait gâte-sauce
De ses chants ne charmant, qu'oreilles gardées fausses
Susceptibilité, peur que d'être offensé
Par les vains outrages, d'ouvrages romancés
Où moult médiocres vers, prolifèrent sans fin
Tançons l'écrivailleur, qu'il se retire enfin.