cognition comparée

On choisit un livre sur on ne sait quel critère parfois. Et puis on tombe juste.
Ce livre évoque les progrès dans l'étude le l'intelligence animale depuis les années 40 jusqu'à aujourd'hui. Elle évoque aussi bien le béhaviorisme, l'éthologie pour arriver à son domaine à lui: la psychologie comparée.
La thèse essentielle du livre c'est qu'il faut se décentrer, quitter l’anthropocentrisme en ce qui concerne l'intelligence et étudier au plus près les animaux pour concevoir leur intelligence, qui dépend comme nous de notre Umwelt (notre monde propre) comme il dit.
Ce que dit aussi le livre ,c'est que, comme évoqué déjà par Darwin, notre intelligence n'est pas différente de celle des animaux par essence mais par degré. Les animaux, anthropoïdes, dauphins, petits singes, corvidés souvent étudiés, possédant de nombreuses capacités que l'on croit souvent à tort nous être propres (compétences sociales, inscription dans le temps, mémoire...)
La question du titre est une forme de synthèse des questions en psychologie animale: si nous n'arrivons pas à comprendre l'intelligence des animaux, c'est certainement à cause de nos critères trop humains, l'observateur n'arrivant pas à créer les conditions d'évaluation ou n'arrivant pas à se détacher des critères de définition de l'intelligence humaine.
Il manque deux trucs dans le bouquin :
- La croyance en Dieu nous est-elle propre?
- Les éthologues deviennent-ils végétariens?