Sur le dolmen

Ayant eu quelques réticences à me laisser bercer par la lecture dans ma prime jeunesse, je dois à des auteurs comme Fred Vargas le plaisir de la lecture que je ressens à chaque fois que j'ai un pavé de pages entre les mains. A elle et à Bret Easton Ellis...ce qui donne un certain côté WTF à ma bibliothèque. Mais passons.

Ce que j'apprécie tout particulièrement avec ses romans, c'est la simplicité de la lecture. Fred Vargas construit -surtout dans la série du commissaire Adamsberg- un récit simple, très nature et une langue directe. On n'est ni dans le masturbatoire ni dans l'intellectuel sans pour autant tomber dans le vulgaire.

Et ce langage se reflète sur le scénario, il famoso meutre à résoudre.

Ce qui reste tout de même le point noir de ses derniers romans: Vargas a trouvé une formule qui est réutilisé encore et encore. Très sincèrement, j'ai trouvé le tueur au premier quart du bouquin et je ne cherche même pas à frimer. De toute façon, il est toujours dans les alliés de circonstances. Ca en devient presque épuisant de redondance !

Pour le reste, la lecture est clairement agréable et les personnages toujours aussi attachants. Concernant ces derniers, on en regretterait presque un manque d'évolutions; le récit donne l'impression qu'il reste figé dans des archétypes dont ils auront du mal à sortir.

Personnellement, je prends toujours plaisir à lire ses romans mais je ne serai pas contre un petit grain de folie pour renouveler la formule !