Ténèbre par Lou Knox

L'hallu. Au sens propre comme au sens sale, comme au sens figuré.

Si après avoir lu le 4e de couverture vous doutez de la puissance de ce roman, je vous conseille d'en lire vivement les premières pages. Les préliminaires sont parfaits ; Paul Kawkzak nous envoûte tout en poésie, c'est bourré d'ironie trash (un Claro sans alcool), on ne sait plus où est la frontière entre fiction et réalité et oh putain que j'aime cet état cotonneux où tu fixes ton esprit sur quelque chose et que tout se met à tourner autour de toi. Oh Oh VERTIGES DE L'AMOUR.

Dément, je me suis poilé, j'ai boufé mes ongles, j'ai galéré à comprendre certains paragraphes mais pas du tout saoulé de les reprendre en décomposant tout, avec une sacrée envie de crier au génie un peu partout, même alors que y'a personne pour me stalker entrain de lire.

Ça rend cinglé, ça fait réfléchir d'une manière dont on oublie souvent de réfléchir. La Colonisation du Congo qu'aurait du lire Hergé.

Et mattez moi cette couverture aux petits oignons.

Bordel. La Peuplade commence à squatter dans ma bibliothèque aux places d'honneur, mais je lui souhaite CARRÉMENT la bienvenue.

Nickel, chapeau, et tout le reste !