Ce livre est un recueil de citations de Gandhi, classées en douze thèmes, comme : En guise d'autobiographie, Religion et Vérité, Ahimsa ou la voie de la non-violence, la maîtrise de soi, la paix internationale, la pauvreté au cœur de l'abondance, l'éducation, la mission de la femme...
Publié en 1956 sous l'égide de l'UNESCO, ce livre rend hommage à Gandhi. Il diffuse pour un large public les différents aspects de sa pensée. La traduction française n'est publiée qu'en 1969, pour le centenaire de la naissance de Gandhi.


"J'ai acquis la ferme conviction que l'éthique est à la base de tout et qu'elle a pour substance la vérité. J'ai d'ailleurs fait de la vérité mon unique objectif."


"Tu dois haïr le péché mais non le pécheur." C'est là un précepte assez facile à comprendre mais difficile à mettre en pratique. C'est pourquoi la haine répand son poison dans le monde."


"Nous sommes les enfants d'un seul et même Créateur ; et à ce titre, nous avons en nous des forces divines qui sont infinies. Maltraiter ne serait-ce qu'un seul être humain, c'est porter atteinte à des forces divines et nuire, de ce fait, aux autres hommes."


"J'ai toujours considéré que chacun devait agir selon sa propre conscience, même si les autres vous donnent tord. L'expérience a confirmé à mes yeux le bien-fondé de ce principe. C'est ce qui fait dire au poète : "Le sentier de l'ahimsa, c'est-à-dire de l'amour, doit souvent être parcouru en toute solitude."


"L'ennui avec nos sectaires de l'ahimsa (non-violence) est qu'ils ont font un fétiche qu'ils vénèrent aveuglément (...) L'opinion courante et, selon moi, erronée qu'on se fait de l'ahimsa, a peu à peu endormi notre conscience et nous a rendus insensibles à mille autres formes bien plus insidieuses de violences telles que les paroles méchantes, les jugements sévères, la malveillance, la colère, le mépris et le désir de cruauté."


"Par instinct, c'est la vérité et non pas la non-violence qui m'a attiré (...) En fait, c'est en cherchant la vérité que j'ai découvert la non-violence."


"Il arrive un moment de la vie où l'on n'a même plus besoin de déclarer publiquement ses pensées et encore bien moins de les manifester par des actes extérieurs. Les pensées agissent par elles-mêmes. Elles peuvent être douées de ce pouvoir. On peut dire de celui dont la pensée est action que son apparente inaction est sa vraie manière d'agir... C'est dans ce sens que je dirige mes efforts."


"Je me méfie de ceux qui proclament leur foi aux autres, surtout lorsqu'ils ont en vue de les convertir. La foi n'est pas faite pour qu'on en parle mais pour qu'on la vive. Alors, d'elle-même, elle se propage."


"Par appliquer la non-violence avec succès, il est indispensable d'admettre l'existence de l'âme en tant que principe permanent et distinct du corps. Cette croyance doit être l'objet d'une foi vivante et non d'une simple adhésion intellectuelle."


"Le brahmacharya (vie d'ascèse) suppose une maîtrise totale de la sexualité : en pensée, en paroles et en actes. Si la pensée n'est pas contrôlée, le reste va à la dérive... Tout n'est plus qu'un jeu d'enfant dès lors qu'on tient les rênes de sa pensée."


"Je hais tout ce qui est privilège et monopole. Je considère comme tabou tout ce qui ne peut pas être partagé avec la multitude."


"A vrai dire, le critère qui permet de vérifier la bonne marche d'un pays n'est pas donné par le nombre de ses millionnaires mais par le fait que personne n'y souffre de la faim."


"Il faut se réjouir de mourir s'il est impossible de vivre en homme libre."


"Il n'est pas de plus grand courage que de refuser jusqu'au bout de fléchir le genou devant une puissance terrestre, quelle que soit sa grandeur, et de le faire sans aucune hargne, mais avec la foi certaine que l'esprit seul, et rien d'autre, est ce qui vit."

lionelbonhouvrier
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le 1 août 2015

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