Si vous pensiez que Karine Giebel allait vous offrir un thriller cosy à lire avec une tasse de thé, vous pouvez oublier direct. Ici, on est dans le dur, le brutal, le viscéral. Vous avez déjà ressenti un livre comme un coup de poing dans le ventre ? Eh bien, préparez-vous à une séance complète de boxe thaï.


Le pitch : une gamine piégée dans l’horreur, un homme hanté par ses propres démons, et une société qui ferme les yeux sur ce qu’elle ne veut pas voir. Le tout raconté avec un style affûté comme une lame, qui vous attrape à la gorge et ne vous lâche plus.


Giebel, c’est le grand huit émotionnel. On est secoué, remué, souvent au bord de l’indigestion face à la noirceur humaine, mais impossible de lâcher. Le suspense est ciselé, et chaque page suinte une tension insoutenable.


Petit conseil : évitez de lire ça avant de dormir si vous voulez préserver un semblant de sérénité. Parce que, oui, toutes blessent… mais celle-ci, elle laisse des cicatrices.

CinephageAiguise
8

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs livres de 2018

Créée

le 11 mars 2025

Critique lue 13 fois

Critique lue 13 fois

D'autres avis sur Toutes blessent, la dernière tue

Toutes blessent, la dernière tue
Julien_Rampin
9

Le choc Giebel

Je referme ce pavé de plus de 700 pages. Karine Giebel est de retour. Elle nous raconte la destinée de Tama. Esclave dans la France d’aujourd’hui chez des monstres, les Charandon, qui feraient passer...

le 22 févr. 2019

4 j'aime

Toutes blessent, la dernière tue
ztalibate
5

Toujours tester pour se faire son propre avis...

C’est un roman qui se lit très rapidement. Les chapitres sont courts pour ceux qui aiment ça. De plus l’histoire est prenante et stimule l’imagination.Pour moi les 300 premières pages sont les...

le 21 juin 2025

1 j'aime

Du même critique

L'Iris blanc - Astérix, tome 40
CinephageAiguise
7

Peace, amour et baffes gauloises

Astérix, c’est un peu comme un banquet chez Abraracourcix : on y revient toujours avec plaisir, même si parfois le sanglier est un peu moins savoureux que d’habitude. Avec L’Iris Blanc, Fabcaro prend...

le 31 janv. 2025

6 j'aime

Les Misérables
CinephageAiguise
8

Entre grandeur, misère et digressions XXL

Si tu pensais que les classiques du XIXe siècle étaient juste de belles histoires d’amour contrariées, Les Misérables de Victor Hugo est là pour te rappeler qu’on peut aussi écrire un pavé où se...

le 19 févr. 2025

5 j'aime

7