Le choc Giebel
Je referme ce pavé de plus de 700 pages. Karine Giebel est de retour. Elle nous raconte la destinée de Tama. Esclave dans la France d’aujourd’hui chez des monstres, les Charandon, qui feraient passer...
le 22 févr. 2019
4 j'aime
C’est un roman qui se lit très rapidement. Les chapitres sont courts pour ceux qui aiment ça. De plus l’histoire est prenante et stimule l’imagination.
Pour moi les 300 premières pages sont les meilleures du livre malgré toute l’horreur et l’injustice qui y sont dépeints dans les passages de Tama. La vision d’enfant rend les choses encore plus horribles qu’elles ne le sont dans l’absolu.
Dans les premiers passages de Gabriel, l’histoire est redondante, elle n’avance pas, les même faits se répètent, ce qui est assez frustrant. Cela doit sûrement être pour faire suffisamment avancer le long récit de Tama qui s’étend sur des années afin de croiser les deux histoires vers la fin.
J’ai été moins fan de la partie « thug love », même si les épreuves de la fin du livre prouvent une grande passion — ce que le début de leur histoire ne laissait pas présager de part le comportement assez peu respectueux et trop autoritaire d’Izri envers Tama. J’accorde aussi à cette partie le bénéfice de démontrer les effets des premières années de servitude de Tama sur son estime de soi, son sens critique et sa manière de considérer les autres — Izri particulièrement. Il faut d’abord rappeler que Tama a, dès les premiers instants, eu une attirance pour Izri et qu’au moment où elle est emmené chez ce dernier elle n’a que 13-14 ans quand lui est déjà majeur… Cela impose une grande crédulité qui formera un terreau fertile pour le renforcement des effets de sa servitude infantile. Le fait de n’avoir connu que misère et méchanceté fait qu’au moindre geste de gentillesse elle se raccroche à la personne qui en est à l’origine. Elle voit Izri comme son sauveur parce qu’il est moins pire que ce qu’elle a connu auparavant, elle s’y attache, ne connaissant rien d’autre, lui pardonnant facilement l’impardonnable.
Petite déception pour ce livre que j’ai lu après être tombée sur des avis très élogieux, opinions que je ne partage finalement pas.
Créée
le 21 juin 2025
Critique lue 84 fois
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