Ca tient au ventre!

Premier roman pour moi de Franck Thilliez, j'ai été plutôt conquise. Train d'enfer pour ange rouge est le premier tome (si nous considérons que Conscience animale est le tome 0) de la série du commissaire Franck Sharko.

Le cadavre d'une femme est retrouvé chez elle, suspendu au plafond à l'aide de crochets plantés à même la peau de la victime, sa tête repose, détachée de son corps, sur le lit. Une scène très macabre qui ne sera que la première d'une petite série d'autres crimes tout aussi atroces.
Le commissaire Sharko plonge alors dans un univers de sadomasochisme allant au delà de son imagination et où il découvre les débuts du "cybercrime". De plus il découvrira que cette affaire le concerne de près.

Les scènes de crimes, comme je le disais, ont été difficilement supportables par moment. Il faut avoir le cœur bien accroché et l'esprit ouvert à ce type de lecture: avec l'esprit trop préoccupé, ce livre m'a filé de sacrés angoisses un soir... C'était parfois même un peu trop et j'avais beaucoup de mal à supporter ces horreurs.
L'écriture de Thilliez est donc plutôt bonne, son histoire était plutôt bien ficelée, il instaure très bien un sentiment de profond malaise et d’écœurement (bon c'est vrai que c'est quand même pas terrible de lire un bouquin pour se refiler la nausée!) mais surtout il sait tenir en haleine, les deux derniers chapitres sont totalement haletants, je les ai lu avec le cœur battant à cent à l'heure et une sacrée frénésie!
Le suspense est tenu jusqu'au bout, personnellement je n'ai pas eu de soupçon avant que le nom de l'auteur des crimes soit écrit noir sur blanc (mais bon, mon flair n'est pas à prendre en exemple!).

En revanche, je n'ai pas toujours adhéré au personnage de Sharko (personnage principal qui revient dans plusieurs romans de Thilliez), sa violence m'a vraiment exaspérée, mais son histoire restait touchante et j'avoue avoir hâte de lire Deuils de miel, la suite.

En bref, un bon petit polar/thriller sympa qui me faisait encore tremblé, juste après l'avoir fermé, au moment où j'ai voulu aller aux toilettes dans le noir... :p