Dans ce troisième tome, nous suivons Yunhi alias "Mariko", la mère de Yukio. Dans ce livre, il est question de son enfance puis de sa vieillesse, puisque le reste de sa vie est évoqué dans les deux autres tomes précédents.
Mariko est d'origine coréenne, du moins, à moitié par sa mère. Or, à l'époque, les Japonais étaient terribles envers eux. Parias par excellence, on les forçait à changer de nom pour le japoniser, à renier sa nation, à ne jamais être plus qu'un étranger. Lorsque survient un séisme d'une grande amplitude, certains japonais en profite pour massacrer les immigrants coréens. Pour la jeune Yonhi, c'est le début d'une vie de crainte d'être découverte, mais aussi d'amour en la personne de son enfant Yukio et de son mari, monsieur Takahashi. Pourtant, en fin de vie, l'exhumation d'une fosse commune, son passé pourrait bien la rattraper.
"Tsubame" est le nom de l'hirondelle, au Japon. Un oiseau qui vit en couple, partage les tâches du nid et qui migre vers le sud en hiver. Dans l'orphelinat de Mariko, il y avait des hirondelles.
Encore un très bon livre! Remplis d'histoire, parfois choquante! Mais parfois aussi très humaine. Vivement la suite de cette histoire à cinq voix.