le 16 janv. 2011
Critique de Taxi Driver par Fatpooper
La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...
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Pas vraiment accroché à ce petit polar, genre que je ne connais pas bien, mes connaissances littéraires étant très limitées. J'ai tenté ce livre bouquin juste parce que le nom de l'auteur me disait quelque chose.
Le récit est un peu paresseux. Il ne se passe pas grand chose, quelques situations bien pensées, mais elles sont peu nombreuses, les autres étant trop peu creusées. Le début est assez ennuyeux, l'auteur en fait trop avec son style, emploie bien trop de descriptions gratuites (pour meubler on dirait) crée un univers qui manque de richesse, les situations s'enchaînent un peu vite mais bon ça passe.
Puis il y a ce jeu de chat et de souris, cette double filature assez bien orchestrée : l'auteur alterne les points de vue sans répéter l'action, au contraire, il la poursuit en donnant assez d'éléments pour que le lecteur ne rate rien de l'histoire. Cela permet de relancer l'intrigue là où elle aurait pu commencer à s'enliser. Et puis vient cette idée très surprenante concernant l'héroïne, quelque chose de couillu. Malheureusement, quelques chapitres plus tard, l'auteur revient en arrière, se refuse à aller au bout de son idée concernant ce personnage et déçoit fortement le lecteur, surtout que le personnage n'a pas tellement d'utilité par la suite et était un moyen efficace d'humaniser le héros (c'est quand on perd quelque chose qu'il nous manque le plus). À partir de là, plus rien n'a vraiment d'importance, la relation entre le tueur et la fille devient un peu trop forcée. l'auteur essaie de relever le niveau au travers de dialogues digressifs entre les méchants, mais cela s'avère un échec, l'auteur n'étant pas doué pour faire rire ni pour jongler avec des personnages. Et des dialogues il y en a beaucoup. Alors que là où Greene s'était montré le plus efficace, c'était dans la mise en place d'une situation.
Le style est donc assez agaçant ; ce n'est pas que Green écrive mal, juste qu'il veut 'bien écrire' en ajoutant des détails inutiles, des descriptions longues et barbantes, des effets de style qui, certes, donnent envie au lecteur de poursuivre mais qui restent des artifices un peu faciles (un peu comme les cliffhangers).
Bref, ce n'est pas horrible à lire, il y a même cette filature et ce traitement couillu de l'héroïne qui font baver, mais l'auteur échoue à aller au bout de ses idées et délivrent au final quelque chose d'assez peu passionnant, voire parfois irritant lorsque le narrateur jongleur laisse tomber ses quille par terre.
Créée
le 22 juil. 2016
Critique lue 173 fois
le 16 janv. 2011
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