le 26 déc. 2023
In memoriam
C'est de mémoire que je fais cette critique car il y a bien longtemps que je l'ai revu. Et puis je n'ai jamais lu le livre source d'Umberto Eco et sans doute cette dimension peut elle manquer à une...
SensCritique a changé. On vous dit tout ici.
Quelle déception que ce recueil de nouvelles !
Ursula Le Guin a écrit de fabuleux récits de fiction, aux perspectives intellectuelles profondes et Les Dépossédés en est l'exemple qui m'est le plus cher.
Ici, contrairement à ce qu'annonce l'éditeur actuSF en 4ème de couv', pas de "science fiction, d'imaginaire, des fictions spéculatives, de la fantasy, toute la palette imaginative qu'Ursula Le Guin a développée au cours de sa vie et de son œuvre". Une escroquerie littéraire pareille à notre époque, ça laisse pantois. En tout et pour tout ces 18 nouvelles nous donnent à manger des anecdotes socio-psycho-dramatiques du quotidien, des situations des plus quelconques. Non pas qu'elles n'ont aucune valeur pour quiconque, mais à parcourir ce recueil, l'amateur de SF-fantasy d'ULG constate clairement qu'il s'est fait avoir. Comme à mon avis la mémoire de l'auteure s'est faite avoir car on sent là une vulgaire exploitation commerciale d'une écrivaine (re)découverte par l'édition française, notamment du fait de ses positions "féministes" et socialement avant-gardistes devenues à la mode.
On devine le responsable de cette tromperie à la lecture de la préface de Bernard Henninger, écrivain de SF plutôt inconnu et pas du tout anglophone qui raconte avoir envoyé un exemplaire de son premier livre édité (en français) à ULG et se glorifie d'un échange de courrier des plus brefs avec l'écrivaine, dont la réponse tient en trois phrases polies lui faisant comprendre en anglais qu'elle ne saisit pas assez de français pour lui répondre mais qu'elle a écrit elle aussi un livre "à propos de gens ailés". Génial !
Devant la profondeur et l'utilité d'une telle préface, on hésite à traiter Bernard Henninger par la colère, la pitié ou la moquerie. En tous cas, cet aveu d'incompétence annonce la couleur de l'arnaque de la sélection de nouvelles.
Amateurs d'une Ursula Le Guin des grandes envolées imaginaires, je vous invite donc à éviter de perdre du temps et de l'argent et à passer votre chemin.
Créée
le 21 sept. 2025
Critique lue 4 fois
le 26 déc. 2023
C'est de mémoire que je fais cette critique car il y a bien longtemps que je l'ai revu. Et puis je n'ai jamais lu le livre source d'Umberto Eco et sans doute cette dimension peut elle manquer à une...
le 30 oct. 2025
Astérix, terre de contrastes. Avec L'Iris blanc, Fabcaro et Conrad sortaient la série culte de l'ornière de l'exploitation commerciale avec un scénario facétieux à la Goscinny porté par un dessin...
le 1 nov. 2023
ENFIN !Enfin un album d'Astérix qui ne sent pas le micro-onde ! Depuis "L'odyssée d'Astérix" que j'attendais ça. C'est le quatorzième, et ça tombe bien, c'est un chiffre doublement porte-bonheur...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique