Alors ... les tribul-divagations sexuelles de trentenaires....Mouais...On se reconnait parfois dans la façon dont la génération 80' gère (mal) / digère ses relations amicales, fraternelles, amoureuses... Parfois seulement.
Passés quelques bons mots du débuts (qui deviennent aussi mauvais et lourds qu'un canard - brocolis), on se lasse vite. Heureusement ce roman se lit tout aussi vite (un après-midi gris pour moi). Il manque de sel, de saveurs, d'humour, d'amour...
Est-ce que la platitude de nos relations s'est calquée sur son récit? Est-ce un effet de style? J'en doute. Hélas.
Exemple au hasard :
“Sortir avec un dépressif quelle marmelade d’oranges en effet”.
Le personnage de Flup, quelques saynètes, m'ont parfois fait penser à la fraîcheur la douceur) adolescente de mes lectures vianesques (L’Écume des jours)... et puis non, non, non.
Les trentenaires qui rêvent de se taper des 40naires. Non.
Le combo bière-pizza-rugby. Non plus.


Bégeaudeau se pense écrivain (les 200 pages en attestent...??) mais non : comme on disait dans les années 80, c'est juste une illusion.
Et elle n'est pas légère.

MissTrotemenu
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le 29 oct. 2018

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