Waylander II : Dans le royaume du loup par GirlNumberTwo

Quelle valeur sûre que le cycle Drenaï.

J'y retrouve ce qui m'a plu dans les précédents : la dureté d'une époque ; un focus sur une micro-seconde d'Histoire qui sera décisive ; des personnages bourrus de vieux guerriers quasi-misanthropes ; une bande de ces personnages bourrus qui finit par se former et se transcender ; de belles valeurs simples mais dures ; une composante ésotérique au travers des Trente, des chamans ; un ensemble qui se goupille très bien, etc.

Ça fonctionne. Je sais le plaisir que va me procurer le fait de revenir sur un bouquin de la saga et jusque-là ça ne m'a jamais fait défaut.

C'est le premier tome pour lequel la trame globale se dessine. J'ai fait le choix de lire les bouquins dans l'ordre de parution et non l'ordre chronologique de l'histoire. Choix qui m'oblige souvent à relire les résumés des précédents pour faire les liens et de causes à effets et prendre mesure des implications d'actions et/ou de dialogues.

J'aimerais avoir une meilleure mémoire mais ça ne me dérange pas tant.

Et je sens qu'arriver à là la frise chronologique devient plus facile à suivre. Ce côté trame de fond qui relie tout était ce que j'attendais dès le tome 1 (ce qui n'a que très peu de sens ok) et là on y arrive. Comme une grande flèche qui traverse tous les précédents tomes, en faisant une belle brochette :

• Le premier Waylander dont c'est la suite ;
• Légende qui concerne des descendants de ce tome ;
• La quête des héros perdus avec le descendant de Tenaka Khan qui est aussi un descendant de ce qui se passe dans ce tome (et donc de Légende) ;
• Le roi sur le seuil pour les Unis qui ont un semblant d'explications sur d'où ça sort (même si je ne capte pas bien comment ils ont pu réapparaître dans ce tome, peut-être qu'il vaudrait d'être relu pour qu'une explication fasse sens mais je vais pas pousser le délire jusque-là).

Et toujours ces Trente, leur apparition, leur évolution vers des prêtres-guerriers.

Des liens pouvaient être faits déjà au travers des précédents tomes mais trop ténus - limite anecdotiques - pour que cette sensation soit aussi présente qu'elle l'a été ici.

Bref, un bon moment.

Cette critique me servira + comme éléments de rappel lors de mes prochaines lectures du cycle que pour exprimer ce qui est désormais pour moi une évidence.

De base j'allais mettre 7 mais je me suis allée pour souligner le plaisir sans faille que je prends.