Le meilleur....
J'ai du respect pour Megadeth et Dave Mustaine. Tête dure, il décide de former un groupe après son éviction de Metallica et réussit à perdurer à travers le temps en s'incluant ,avec raison, dans le...
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le 14 mars 2016
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Titre sombre s'il en est, correspond adéquatement à ce qui se passe en dedans. On ne va pas se mentir, à divers égards, la chanson s'avère une boucherie. Ça gueule, ça tape, il y a cacophonie toutefois, si on est d'humeur le moindrement macabre, on peut y trouver son compte. Ce qui semble mon cas en ce moment précis. Le bon mot pour décrire l'ambiance mentale qui fait rage à l'intérieur serait divisé.
On a toujours vu l'image d'un ange sur une épaule et un démon sur l'autre pour illustrer la dichotomie de l'individu. Ces temps-ci, on ne pourrait être plus 50/50 comme illustration de ce qui grouille viscéralement dans mon cœur. Je ne peux affirmer que ça va mal, je ne peux cependant pas confirmer le contraire. Un exemple frappant pour étayer mes propos se reflète dans l'envie. J'aimerais vraiment changer et viser haut pourtant, il y a une envie carrément inverse qui me donne le goût de tout lâcher, tout casser, détruire, brûler... Simultanément, le fond empathique qui me meut habituellement se retrouve dephasé puisqu'il prône plutôt une approche bienveillante . Il y a donc un combat intense qui se déroule et, je dois l'avouer, ça se bouscule en dedans à l'image d'un sevrage d'une vie un peu trop vide...
Le message du titre fait aussi partie intégrante de la crise que je raconte. Probablement une andropause qui prend forme, il y en a plus derrière que devant. Bien entendu, il n'est pas question de chier sur l'existence car il y a du beau ( épaule gauche- l'ange) et il se traduit par les enfants. Ma fille me disait d'ailleurs que de nos jours, il faut être égoïste pour mettre un enfant au monde dans un climat aussi tendu ( politique, climatique, sexuel...). En effet, s'ils sont la beauté que je vois dans la vie, c'est sans leur demander leur avis, il m'appartient de l'interpréter de la sorte. Et aussi parce que sans leur présence, bah, je serais probablement déjà mort. Mais, il subsiste aussi du laid. De l'affreux, du merdique exposant 364 ( épaule droite- démon).
J'expliquais justement dans une autre critique que la guerre était le diable. Je le crois sincèrement car pour arrêter la guerre, il n'y a rien d'autre à faire que la...guerre. Drôle de coïncidence quand même que le sujet soit abordé puisque la guerre ne se produit pas uniquement sur les champs de batailles. Elle font leur œuvre aussi dans la tête ( l'eczéma/ globules blancs contre globules blancs). On dit parfois qu'on ne peut se faire justice soi-même pourtant, on a le droit de se faire la guerre (?!?). Certains diront mais qu'est-ce qu'il déblatère l'enfoiré , ça rime à quoi ce cirque? Tout est dans le titre. Explication...
Le livre" le bonheur désespérément" de André comte Sponville suppose que l'homme cherche désespérément le bonheur ce qui, par le fait même devient la cause de son malheur. Il faudrait donc " dé-s-espérer", apprendre à ne plus espérer pour apprécier ce qui se passe au présent. La chanson, pour sa part, et dans sa grande sagesse, coupe court et abolie l'espoir complètement. Or, traduction : voué au néant, à l'échec, s'acoquinant du même coup à un certain nihilisme et présage de merde au carré dans un avenir rapproché ( traduction libre). Prenons exemple sur l'anxiété pour avoir une idée de la complexité du projet désespoir. Le problème avec ce trouble réside dans l'annulation. L'anxieux espère ardemment que la merde ne se produise pas. Il n'espère pas atteindre le bonheur. Il espère plutôt l'absence de malheur. Il s'annule donc lui-même avec un espoir secret de connaître la suite et ce, sans anticipation préalable. Il veut le présent vide. Sans bonheur, rien à foutre. Mais au moins sans merde. Il détiendrait donc la solution sans toutefois en bénéficier à cause de ses appréhensions. Aussi fausses soient elles...
Sur une échelle de 20, ma tête est pleine environ à 42. Intérieurement, le démon sur l'épaule droite a foutu une raclée à l'autre clown vêtu de blanc. Ça grouille, ça bouille, ça grince, ça saigne, ça crache, ça s'embrouille. Les années ont passées sans libérer le venin. Résultat des courses, une rétention tellement soutenue qu'une crainte morbide à prit naissance. La peur de ne plus pouvoir contrôler l'épaule droite advenant un merdier dans lequel je serais contraint de frapper celui qui m'a fait chier. Je n'aspire pas réellement à être heureux comme on le dépeint dans les fables ( petits oiseaux, marié heureux, arc-en-ciel et licorne...). J'opterais plutôt pour une absence de conscience. Une tête vide. Un certain confort mental dû à un laisser aller, sans anticipation, sans scénario débile. La dystopie règne cependant en maître et, telle une boucle, me fait revenir à mon Point de départ.
Divisé. Entre croire encore un peu a un ersatz de paix cérébrale m'apportant, pour le temps qu'il me reste, une tranquillité d'esprit. Ou, comme le titre le suppose, abdiquer et pencher vers une fin d'autant plus sombre puisque l'abandon mènera indéniablement vers une auto destruction. Certains jours , j'opterais pour la première option quitte à être déçu car il y aurait néanmoins espoir. Un dicton dira toutefois " la mort est l'espérance de qui n'en a plus". Alors si on dit que " tant qu'il y a de la vie, y a de l'espoir", l'interprétation que j'en fais s'avère très sombre.
Je serais donc déjà mort...en dedans.
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J'ai du respect pour Megadeth et Dave Mustaine. Tête dure, il décide de former un groupe après son éviction de Metallica et réussit à perdurer à travers le temps en s'incluant ,avec raison, dans le...
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le 14 mars 2016
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Mastodon ! Nom de groupe imposant et annonçant quelque chose de lourd me semblait-il. Et pourtant ça n'a rien de particulièrement agressif comme je m'y attendais. Au contraire, on se trouve dans un...
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