Can't hear, can't sleep, can't seem to find time anymore
Il y a quelques années, je commençais à travailler.
Lors de cette première journée, je fus plongée dans le quotidien d’un fan de Toto. C’est pas exactement banal. Je ne sais pas si ça ne va pas griller ma couverture, mais tant pis, il faut que j’en parle, ça me brûle de l’intérieur.
Oui, à un moment, j’ai été fan de Toto. Genre je suis même allée à un concert et tout. On m’avait même acheté un t-shirt, du coup, je l’avais revendu à ce fan fan fan.
Mais c’était la faute de mon frère encore ! Il avait des albums de Toto, et il a eu le malheur de me les faire écouter. Puis je lui ai emprunté, d’où le malheur. J’écoutais, je copiais les paroles sur un cahier de paroles de chanson. Oui, j’ai aussi un cahier de paroles de chansons, je sais, trop de révélations d’un coup.
Mais j’avais 14 ans aussi ! Ou 13, et jusqu’à 15 au moins. Puisque j’étais au concert à Paris pour la tournée mondiale de Tambu, en 1995. C’était en… décembre peut-être bien oui. On me l’avait en tout cas offert en août à mon anniversaire. Seule fois où je suis allée à Bercy pour un concert.
J’ai peut-être eu le malheur d’en parler à mon mec de l’époque. Et il est peut-être devenu encore plus fan que moi qui étais sur la pente descendante, parce que je préférais alors les trucs un peu plus rock, et la guitare plus présente de Joe Satriani.
Whoo whoo whoo, tout va trop vite, t’en as d’autres des révélations comme ça à nous faire ? Ouais non, c’est fini pour aujourd’hui t’inquiète.
Mais revenons aux origines. Pas tout à fait les miennes hein, parce que le premier album de Toto que j’ai découvert, c’était The Seventh One. Pamela, Stop Lovin’ You, mais surtout Anna. Anna que j’écoutais en boucle quand j’étais si amoureuse de machin, là, mon amoureux du séjour à Gravesend.
Toto en général, c’est de la musique d’amoureux cucus.
Néanmoins, il y a un album que je ne peux mettre dans le lot. J’aurais beau écouter encore de nombreuses chansons de Toto par pure nostalgie, il y a un album que je ne mets pas dedans. C’est le premier.
Toto. Ouais, et Hydra aussi. Donc non, il y a deux albums que je ne mets pas dans le même lot, les deux premiers, quand ils avaient cette gueule d’amour.
Mais ici, on parle du premier, donc on parle du premier, et même juste d’une chanson.
Angela est la première chanson que j’ai retenu de l’album, bien que la dernière. J’étais abasourdie à l’époque de voir le nombre de chansons de Toto portant des noms de femme. Rien que là, j’en ai cité trois. Ca va bien avec ce que je disais un peu plus haut.
Mais Angela est différent. Cet album est différent. D’abord, c’est un album des années 70, il a donc un son des 70s, mais le truc lustré avec le synthé bien propre, la guitare rock FM, mais un son plus… Ah mais je suis nulle en description de style de musique ! Ecoute plutôt Angela tiens.
On peut dire ce qu’on veut de Toto. Oui oui, ce qu’on veut. Ce qui reste indéniable, c’est le plaisir, la nostalgie, la tristesse que j’ai quand j’écoute cette chanson.