S'écrouler...
Il y a la fatigue. Physique. Celle qui nécessite un temps de repos afin de remettre en place les muscles et recharger les batteries avec un peu de sommeil. Puis, il y a l'autre. Plus insidieuse...
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le 15 janv. 2025
Il y a la fatigue. Physique. Celle qui nécessite un temps de repos afin de remettre en place les muscles et recharger les batteries avec un peu de sommeil. Puis, il y a l'autre. Plus insidieuse et qui ne se règle jamais avec le repos. Surtout pas pour un " overthinker " ( traduction libre de trop-penseur). Certaines personnes opteront pour une douance comme terme pour interpréter celui où celle qui réfléchi sans arrêt. Dans mon livre à moi, c'est plutôt de la merde. Tu penses à des idées de génie, seul dans ton salon, qui ne te mèneront jamais à rien puisque justement, tu réfléchis trop, donc, tu ne te rends jamais à l'action. Ohhh, la volonté est là, toutefois, à la seconde ou tu décides de bouger, une autre histoire se crée mentalement. Alors, tu reviens t'asseoir, seul comme un déchet, et tu extrapoles à nouveau des déductions certes intelligentes mais inutiles puisque personne ne comprend ou presque, le fruit de tes pensées. Alors, la phrase " a quoi bon " prend le relais et tu te retrouves au point de départ à cogiter la même merde. Tu le sais que tu es intelligent. Mais, ça ne sert a rien. Comme emprisonné dans ta tête...
Il existe aussi ,selon mon humble avis, une fatigue existentielle ou, le syndrome du petit prince ( de mon cru). Cette lassitude fait surtout référence à l'impression qu'on a de ne pas être sur la bonne planète, de ne pas voir l'utilité en tant que personne d'exister. Un métro boulot dodo sans signification. Une recherche constante d'avoir un rôle à jouer sans même savoir lequel, où et comment. Normalement, cette avenue se tasse à l'arrivée de la progéniture. On a laissé une trace de nous-mêmes dans le grand tout, le travail est fait. Cependant, quelque chose accroche. Il manque un ingrédient. Un accomplissement quelconque qui viendrait donner un sens personnel à la venue sur cette terre. A la place, on ressent un vide atroce en regardant par la fenêtre, voyant un paysage qui ne semble pas fait pour nous. Certains chercheront un autre monde en buvant, ou en se payant une ligne. D'autres choisiront de simplement quitter ce monde-ci (Chester ?).
La pire et la plus sournoise des fatigues demeure selon moi, celle qui englobe tout. Rien à chier du travail, rien à foutres des humains, rien à branler des conversations, rien à battre de rien. On s'écroule mentalement. On veut à tout prix briser l'habitude de notre tête. Elle n'en a rien à secouer et ramène irrémédiablement la tumulte, assombrissant le décor, perçant le coeur à tout rompre afin qu'il ne reste que de la rancoeur. Envie de crier à la terre que le scénario est totalement merdique, le désir de démolition nait subitement et incite à une violence inédite ( de toute manière, plus rien à perdre...). Jouer avec la vie en voiture, aller s'asseoir sur le toit d'un immeuble, hésiter pour ceux qu'on aime, penser à se faire des tartines grillées mais dans le bain...
On voit la vie en noir et blanc. On sait ce qu'est la beauté mais la carapace est devenue tellement dure qu'on ne s'y laisse plus berner. On ne regarde plus les femmes de la même manière pour fuir l'amour qu'on a goûté et perdu se disant plus jamais. On se rend à l'évidence devant le miroir. Il n'y a pas de place pour nous ici. C'est de la faute à pas de chance si on n'est pas construit pour jouer le jeu. On s'efface lentement de la surface terrestre en s'isolant et pourtant, le cerveau continue de faire chier en se demandant pourquoi eux et pas moi? On déduit que Dieu nous a abandonné et on finit par ne plus qu'être l'ombre de nous-mêmes...
Ces fatigues, je les ai tous connues. Et combien de fois ai-je voulu briser le pattern toxique. Quelques minutes parfois j'ai pu sourire. Puis, l'enfoiré de fils de pute de nuage noir revenait faire chier. Je peux comprendre Chester. C'est pour lui que j'ai écrit ceci. Afin de décrire ce qui existe dans d'autre têtes tout en étant capable de me mettre à leurs places. Je vois, je ressens , je comprends...
Mais je suis fatigué. Ça n'arrête jamais dans ma tête. J'aimerais briser le cycle ce soir. Mais...
C'est peine perdue...
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le 15 janv. 2025
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