On nous vend PNL comme le duo le plus poétique et mystérieux du rap français. Pour moi, ils symbolisent surtout une époque où le manque de fond passe pour de l’art, et où la simplicité devient géniale à force de marketing.
Des textes pauvres, des fans qui en font trop
Leurs textes ? Souvent basiques, répétitifs, parsemés d’insultes là où d’autres y voient des métaphores. Les fans cherchent du sens partout, comme si répéter « j’encule le game » était une forme de poésie moderne. C’est du vide, habillé en mystère.
L’autotune qui cache tout
Ils ont poussé l’autotune à l’excès, comme si c’était une révolution. Sauf que d’autres l’ont fait avant, et mieux. Chez PNL, ça sonne souvent comme une excuse pour cacher un flow monotone et un manque de technique.
Toujours la même rengaine
Leurs sujets ? La cité, la galère, la défonce… Rien de neuf depuis vingt ans. Le monde a changé, mais eux, non. C’est usant. Le rap français a parfois du mal à renouveler ses paysages, et PNL en est le parfait exemple.
Le décor ne fait pas tout
Leurs instru sont belles, atmosphériques, bien produites. Mais dès que les voix arrivent, tout se casse la figure : on retombe dans les mêmes phrases vulgaires, la même lassitude. Un joli emballage pour un produit toujours identique.
Du spectacle, pas d’âme
Ils ont misé sur le mystère, les clips grandioses, le silence médiatique. Stratégie efficace. Mais en écoutant vraiment, on se rend compte qu’il n’y a pas grand-chose derrière. Là où certains rappeurs américains dégagent une vraie énergie, PNL reste coincé dans son propre piège.
En bref
PNL, c’est le triomphe de l’emballage. Leur succès dit beaucoup sur nous : on applaudit la provocation comme si c’était de la profondeur, la vulgarité comme de la sincérité. Ils ne révolutionnent pas le rap, ils l’habillent juste en costard.