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le 26 oct. 2013
Dans un ciel sans étoiles
Ici, le baroque progressif se dévêt peu à peu en un étrange ballet lugubre, pour dévoiler en sa nudité une horloge dont le tic-tac inexorable résonne au plus profond de notre pauvre âme supportant...
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Des plus lugubres mélancolies jaillissent parfois les éclats de splendeur les plus étincelants. Starless en est le plus bel exemple.
Ce n'est pas une ode à la légèreté ou à l'optimisme. D'emblée l'atmosphère y est pesante et sombre. L'intonation vocale et la tonalité musicale sont celles d'un désespoir dont on se laisse imprégner.
A cette désolation déchirante du début succède la naissance d'une vague qui dans un crescendo sonore prend lentement de l'ampleur jusqu'à une déferlante instrumentale qui pourrait sonner comme un aboutissement, si dans un retour au commencement du morceau un reflux de la marée ne succédait à la montée paroxystique.
Ces derniers instants qui rompent la frénésie provoquent en moi une décharge d'émotions contradictoires : tristesse atténuée par une sensation de soulagement (presque de joie) que suscite la jouissive décélération finale accentuée et ponctuée de percussions de batterie transcendantes.
Dans le ciel opaque du désespoir King Crimsom atteint des sommets de beauté dont il est difficile de ne pas s'enivrer.
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Créée
le 27 août 2018
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le 26 oct. 2013
Ici, le baroque progressif se dévêt peu à peu en un étrange ballet lugubre, pour dévoiler en sa nudité une horloge dont le tic-tac inexorable résonne au plus profond de notre pauvre âme supportant...
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le 27 août 2018
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