Moi je suis Français, donc j'aime bien les losers, les causes perdues et défendre l'indéfendable, avec une once de mauvaise foi.
Alors, bien entendu, j'aime bien déverser mon fiel de temps en temps et, heuresement, le paysage radiophonique français, avec Louane, Shérifah Luna, JUL et autres joyeusetés permets de s'en donner à coeur joie. Mais, Paris Hilton, malgré la détestation qu'inspire son personnage, je n'y arrive pas.
Son single arrive à 10 ans, et n'a toujours pas vieilli. Les riffs sont répétitifs, binaires, mais accrocheurs, rappelant un peu le reggae de blanc de culture club voire même les débuts de Police (oui, je n'exagère pas). Effectivement, ce n'est pas extraordinaire, loin de la, mais c'est honnête. La voix es, bien entendu, trafiquée mais, au final, pas vraiment plus que les autres à l'époque, et beaucoup moins que la moyenne aujourd'hui.
Ce single, c'est un peu comme l'album de Scarlett Johanson avec TV on the radio, pas vraiment assumable mais défendable. D'ailleurs, mettez le incidieusement dans une play-list et vous verrez, ça passera tout seul, jusqu'à ce qu'on vous demande qui c'est (la, arrivera normalement une grimace de dégoût, mais, vous, vous saurez).