Encore un essai foiré

Bon allez. 17mn de cette merde, et c'est toujours la même rengaine : stéréotypes non assumés, baise, puceau et Cie.

J'en ai ma claque de ces portraits qui soit encensent les harceleurs ou l'environnement social comme si de rien n'était, ou soit font passer les individus pour des cadors de l'extraversion tout en campant une tragédie qui n'a aucun sens si ce n'est le narcissisme.

Les vrais souffre-douleur, les vrais harcelés, les vrais frustrés, les vrais exclus, vous ne les connaîtrez jamais. Vous n'arriverez jamais à en faire le portrait parce que vous essayez de vous dépeindre à travers eux. J'ai pas de temps à perdre à regarder des bourreaux se branler à travers des personnages sensés représenter leurs victimes.

Le traitement pictural et le montage sont sympas au début, mais rapidement on tombe dans les rôles surjoués avec des grands gestes et des situations blasantes de connerie. Rien que le fait que la victime envoie des cassettes à ses prétendus "harceleurs" (ou que sais-je) mais qu'on la voit se pavaner comme une princesse et tenter de gravir l'échelle sociale au cours des flashbacks où bizaremment elle n'est pas tellement une intello boutonneuse, me donne envie de gerber sur la tronche du réalisateur. Jamais, je dis bien JAMAIS, vous ne comprendrez ce qu'est l'exclusion sociale sans aller voir les exclus et écouter leur histoire. Le reste n'est que projection égocentrique.