Ça se complique !

Saison 1 : 8 étoiles
Evidemment, quand on a regardé les deux premières saisons, mais à plusieurs années d'intervalles et qu'on est assez déçu par la seconde, ça complique la notation.
Donc partons de l'idée que j'ai bien aimé la première saison, à tel point que je lui mette un bon 8 étoiles et que je la recommande.
Il m'en reste des bribes dans mon petit cerveau et il me semble effectivement que ça reste positif.

Saison 2 : 5 étoiles
Pas facile d'en dire autant de la seconde saison. Ok messieurs les créateurs. J'ai bien compris que vos personnages ne servaient là que l'asile qui est le lieu de tous les maux. C'est lui qui garde en son cœur les horreurs perpétrées par des gens qui se disent "purs et bons " de corps et d'esprit. Des gens bien pensants... qui finalement se défoulent sur ceux qui passent sous leur main. Et si on suit bien la première moitié de la série, on a l'idée d'un endroit clos, dont personne ne peut s'échapper. Et j'ai adoré ce principe ! Tout est fait pour que le téléspectateur soit mal à l'aise et suffoque dans cet environnement gris, clos, austère et lugubre. Seulement, la seconde moitié part dans tous les sens, cette idée n'est pas gardée et j'ai trouvé qu'on prenait un peu trop d'oxygène à mon goût. Comme si le génial était balayé d'un revers de la main.
Sans compter que ce qui se passe un peu partout et pour tout protagoniste est long, peu ou pas intéressant... voire chiant.
Et je veux quand même signalée que si j'ai bien aimé la première moitié de cet Asylum, le tout premier épisode est quand même une belle merde. Et je pèse mon mot.
Sérieusement, ça fornique dans tous les sens. Ce que ça peut être lourd ! Le couple qui se frotte dans cet asile en décrépitude, le malade qui se masturbe et j'en oublie un sacré paquet. Bref, l'introduction ne m'a vraiment pas du tout donné envie de voir la suite.

J'ai quand même tenté, j'ai tenu jusqu'au bout et j'en ressors à moitié dessus... par la seconde partie, évidemment. Si vous avez lu d'autres critiques, vous saurez alors qu'un personnage de cette saison, Kit est lié à quelque chose de particulier (mais moi je ne vous dirais pas ce que c'est, au cas où ;), mais malheureusement pas d'explication. Pour moi, ce qui lui arrive est lié aux années 60/70 et a un rapport avec la folie, mais j'ai trouvé ça assez naze. Lana est intéressante. Elle est très mise en avant, mais j'ai eu dès le départ, beaucoup d'intérêt pour Sister Jude et je ne regrette pas mon attachement. Je pense que Jessica Lange y est clairement pour quelque chose. Dans la grande majorité, les acteurs sont excellents et on croit à ce qui est joué devant nous.

On notera la chanson "Dominique" chantée par Sœur Sourire et qui sert d'habillage pour la salle des zinzins dans la première moitié de la série. Une chanson que vous ne pourrez oublier. Je vous invite d'ailleurs à lire l'histoire de cette femme et de cette chanson qui ne vous laisseront pas de marbre. Paix à son âme. :x

Saison 3 : Le pouvoir aux femmes.
Si vous êtes un homme, vous risquez de vous sentir un peu impuissant face à cette saison, car quelque soit le côté que vous aurez choisi, vous aurez une femme qui dirige (du moins, sur une bonne partie de la saison).
Contrairement à la saison Asylum où je trouvais que seule la première moitié valait le coup, j'ai aimé pas mal de choses tout au long des épisodes, le fait que chaque fille commence la série avec un seul pouvoir, celui de l'inexpressive Quennie étant inatendu. Seulement, ils ne sont pas tous passionnants de bout en bout. L'humour noir, sarcastique, qui est distillé est très agréable et c'est ce qui fait que je me suis retrouvée à sourire assez régulièrement. Mais le vrai fond ne donne pas toujours envie de voir la suite (le mort reconstitué disputé par deux nanas, l'enfant que veut Cordelia, la soif de pouvoir de bidule et l'autre perdue dans les marécages...). Je ne suis pas super fan des personnages.

Saison 4 :
J'ai vu la saison 4 il y a un petit moment de ça et je me rappelle qu'il y avait de bonnes idées, mais qu'une fois de plus, trop de choses viennent gâcher l'ensemble. J'ai apprécié le clown (vraiment horrible ce personnage mais justement, heureusement qu'il est là), mais une fois que celui-ci disparait, il ne reste qu'un mélange d'histoires sentimentales plus inintéressantes les unes que les autres.
Je me rappelle par contre que l'on apprend pourquoi Pepper est dans l'Asile de la même série et j'ai trouvé ça intéressant.

Saison 5 :
A part les 3 derniers épisodes, j'ai beaucoup souffert d'ennui avec cette saison. On peut résumer à "du cul et du gore". De l'hémoglobine en veux-tu en voilà, sans aucun fond intéressant. Un personnage en emmerde un autre ? Un petit coup de couteau en travers de la gorge, du cœur, franchement dans le genre redondant, Hôtel se pose là. Et ça gerbe au point d'en être parfaitement ridicule. Les personnages auraient pu certainement être plus intéressants et March le premier, car lorsque j'ai appris d'où venait ce personnage mais aussi l’Hôtel Cortez, j'ai trouvé que c'était complètement loupé. Faites quelques recherches sur Herman Webster Mudgett et vous comprendrez.
D’Hôtel à Hostel, le pas a été franchi avec l'épisode 4. Je ne trouve et n'ai trouvé aucun intérêt à voir un personnage se faire torturer sans avoir la possibilité de répondre. De la violence gratuite à l'état pur. Je trouve que c'est un bon moyen de montrer qu'on n'a aucune idée et qu'on fait de la merde.
Les 3 derniers épisodes sauvent la série car justement il manque la quasi totalité des défauts des autres épisodes.
Dernier point : les acteurs sont toujours aussi bons, sauf Chloë Sevigny que j'ai trouvé insipide au possible. Expressions = 0
Bref, une saison de merde.