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Un casting de choix pour une série originale, "American Horror Story" se démarque du reste des séries grâce à son traitement particulier, et à la singularité de ses diverses saisons.


SAISON 1: Murder House.


Note: 8/10


Une famille emménage dans une maison où se déroulent d'étranges évènements, la voisine ne viendra en rien rassurer les nouveaux occupants. Bref un pitch basique, pourtant dans son traitement, cette première saison bénéficie des meilleures influences du genre horrifique pour nous raconter une vraie histoire d'épouvante. Les acteurs apportent beaucoup, notamment la jeune Taissa Farmiga, jeune prodige qui se dresse sans problème face à la monumentale Jessica Lange.
Une bonne dose d'angoisse, un soupçon de gore et une ambition géniale de vouloir déranger, cette première saison avait toutes les cartes en main pour rester dans les mémoires.


SAISON 2: Asylum.


Note: 9/10


Changement de décor et histoire différente, aucun rapport avec la première saison. Après l'exercice de style que fut la première saison, il n'était pas chose aisée de se renouveler à travers la seconde. Pourtant cette dernière possède une grande force d'écriture, qui au-delà de la simple volonté de choquer ou déranger, demeure être une critique pertinente sur la société, la religion, la science, le bien et le mal, mais aussi sur les relations humaines.
Une bonne claque qui ne peut que marquer, d'autant que l'on retrouve ici le même casting qui nous avait entraîné dans la première saison.
Cette seconde saison montre avec brio le concept que tente d'adopter la série, celle d'un film découpé en 10 épisodes. Une vraie réussite, et une petite perle du genre !


SAISON 3: Coven.


Note: 7/10


Evidemment il était difficile de passer derrière la saison 2 qui avait été mémorable. Cependant si "Coven" ne peut pas se targuer d'avoir les même qualités d'écriture, elle n'en demeure pas moins une saison très plaisante à suivre.
Voilà enfin une série digne de ce nom sur la magie et le surnaturel. Scénario simple, mais bien écrit, permettant au spectateur d'être maintenu en haleine. On s'amuse toujours avec les codes du genres pour mieux divertir le spectateur, on ajoute une bonne dose de gore et le tour est joué. Moins axé vers la sociologie et la psychologie humaine, cette saison 3 sonne parfois très teenage, mais n'en demeure pas moins très appréciable.
Mentions spéciales à Sarah Paulson qui est absolument merveilleuse une nouvelle fois, Katy Bates qui s'illustre ici dans un registre où je ne l'imaginais pas. Mais aussi et surtout la monumentale Jessica Lange et la talentueuse Taissa Farmiga.


SAISON 4 : Freak Show


Note : 7/10


J'avais quelques appréhensions à l'idée d'aborder cette quatrième saison. Les trois premières m'ayant beaucoup plus de manière générale, surtout la seconde. En vérité je dois avouer que c'est le thème de cette quatrième saison qui ne m'emballait pas.
Non seulement je n'aime pas les cirques, les parades et compagnie, mais quand en plus cela vient directement concerner des monstres, je dis non.
Pourtant, aussi surprenant que cela puisse paraître, cette saison nouvelle saison n'est pas si mal. Bien au contraire, elle demeure certainement être l'une des plus intéressante en terme d'intrigue, notamment car elle relie les univers entre eux (Mary Eunice et Pepper). Visuellement il s'agit aussi de la saison qui bénéficie le plus d'un vrai travail, et en terme de réalisation également.
Les personnages sont plus ou moins attachants, j'avoue avoir une préférence pour Bette et Dot, les soeurs siamoises, et Jimmy. C'est la première fois que le personnage incarnée par Jessica Lange me laisse pantois, à l'inverse de Katy Bates qui joue ici un rôle magnifique.
Certainement pas LA saison que je préfère, sûrement celle que j'aime le moins d'ailleurs. Néanmoins elle demeure tout à fait correcte, j'attends avec impatience la prochaine !


SAISON 5 : Hotel


Note : 8/10


Alors que j'avais délaissé la série après les trois premiers épisodes de cette saison 5, je me suis laissé tenter à nouveau pour voir si j'avais vraiment loupé quelque chose. Mon entourage "sériephile" ayant vraiment apprécié cette nouvelle saison, j'ai finalement souhaité me faire mon propre avis, et puis ça tombe bien puisque la saison 5 est enfin disponible sur Netflix, cela m'a grandement aidé à faire le pas.


Je dois avouer que je ne comprend pas trop pourquoi ce début de saison m'a tant rebuté. C'est classieux et visuellement superbe, Lady Gaga est hypnotisante et le duo infernal porté par Kathy Bates et Denis O'Hare est excellent. Non vraiment je ne comprend pas, d'autant plus que cette saison s'axe beaucoup sur des thématiques sociales fortes au-delà du simple postulat horrifique. On retrouve tout ce qui faisait la grandeur et la profondeur de Asylum. Si bien que je commence même à me dire que cette saison risquerait bien de faire partie de celles que je préfère.


L'intrigue est efficace et permet de faire le lien avec bon nombre d'éléments des autres saisons, d'ailleurs cette anthologie est désormais complètement liée. Que dire de plus si ce n'est que James Patrick March demeure quand même être un personnage qui ne m'a pas du tout fasciné, malgré l'interprétation excellente d'Evan Peters une fois de plus.


SAISON 6 : Roanoke


Note : 5/10


La saison 5 avait eu un peu de mal à prendre sur moi, j'avais dû la tenter deux fois. Mais Roanoke curieusement m'a permis dès les premiers épisodes de retrouver ce qui faisait le charme de la série au départ. Une ambiance, une bonne dose d'angoisse et du mystère. Malheureusement Roanoke ne fonctionne pas sur la durée. Là où à la mi-saison tout l'ensemble aurait dû se décanter et permettre à cette histoire d'être vécue autrement, rien ne ressort. Quel comble de faire un sujet pour mettre en avant les dérives de la télé et de la télé-réalité, sans jamais y parvenir. C'est ce qui manque à cette saison 6 : du fond ! C'est d'autant plus frustrant que tout le reste fonctionne bien. Kathy Bates est exceptionnelle et Sarah Paulson est encore une fois parfaite dans ce (ces) registre(s). Roanoke est peut-être la moins bonne saison de la série je pense sincèrement, les prises de risques ne fonctionnent pas, la saison ne raconte pas grand chose et cette intrigue principale n'a rien de captivant, ressemblant plus à un prétexte pour faire du gore gratuitement. Murphy et Falchuck se sont un peu plantés sur ce coup-là.


SAISON 7 : Cult


Note : 7/10


Alors que Roanoke, la saison précédente m'avait vraiment laissé une sale impression, j'avais peur que la série peine à se renouveler. Fort heureusement Cult ne fait pas les mêmes erreurs que sa grande soeur, elle en fait d'autres mais moins gênantes en ce qui me concerne. Cult possède une chose essentielle qui manquait cruellement à Roanoke : du fond. Certes il est évident que la terreur ne prime pas dans cette saison, contrairement aux autres, mais le fond est là et il s'avère que la politique trouve toute sa place. L'idée paraissait pourtant un peu facile étant donné le contexte avec l'élection de Trump, néanmoins la série parvient à rebondir là-dessus pour retrouver un souffle salvateur. Mais comme tout n'est jamais rose dans le monde de Ryan Murphy et Brad Falchuck, Cult a aussi des faiblesses et celles-ci sont très prégnantes. En effet si le discours de fond sur la secte, la politique et le féminisme est pertinent, la narration manque de crédibilité et foisonne de facilités d'écriture. En résulte que c'est sûrement cette saison qui comporte le plus de personnages crétins, à commencer par Kai Anderson sous les traits d'Evan Peter, mais surtout de ses sous-fifres qui en un claquement de doigt retournent leur veste et tombent dans le panneau. Tout est trop facile, heureusement Sarah Paulson demeure impeccable comme toujours et s'illustre ici comme la figure féminine forte qui manquait à Roanoke après Lady Gaga dans Hotel et Jessica Lange dans les quatre premières saisons. En revanche Billie Lourd s'avère être une bien piètre actrice. Bref une saison 7 plus convaincante que la précédente mais qui ne retrouve pas la saveur des quatre premières ...


La saison 8 Apocalypse promet un joyeux bordel avec tous les liens entre les saisons qu'elle semble confirmer. Attendrais-je qu'elle débarque sur Netflix ?

E-Stark
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le 21 mars 2015

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E-Stark

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