Happy Freak

Une série sur un ado autiste voulant découvrir les joies du sexe, ça peut paraître un poil délicat pour une comédie au premier abord, mais Sam le jeune homme en question tient la plupart du temps plus du Sheldon Cooper en herbe, que du "vrai" malade très lourdement atteint. Il a du mal à lire les émotions, il aime pas trop la foule, ça va donner lieu à plein de décalages, mais vous attendez pas à une série très profonde sur le sujet (bien casse gueule ceci dit), ni surement très réaliste.

On a donc surtout une petite comédie gentillette, sur la tolérance et l'adolescence (l'autisme n'étant qu'un prétexte pour mettre les choses en évidence), avec quelques sidekicks et dramas familiaux qui n'ont rien avoir avec l'autisme pour épicer le tout.

Je dois avouer que si il y'a avait pas eu la petite amourette de la pétillante Brigette Lundy-Paine, j'aurai un peu décroché, c'est vraiment elle qui a accroché mon petit coeur et mon intérêt. Parce que sinon maman et papa ont des problèmes de couple : boooooooring. Surtout le perso incarné par Jennifer Jason Leigh nous plombe quand même un peu trop souvent l'ambiance avec le même problème vu et revu ailleurs.

J'ai apprécié quand même que la plupart des personnages ne soient pas trop caricaturaux (Zahid est un taré mais il arrive quand même à scorer, le boyfriend beau gosse est un petit bisounours, le papa has been est au final assez lucide, etc..), et Sam est quand même très touchant par moment, très bonne interprétation.

Ca reste très soft, court, et facilement oubliable (à moins que vous soyez fan des pingouins et autres manchots de l’Antarctique), mais je pense que je me laisserai tenter par la saison 2 sans problème.