Un peu partagé car inégale. Du moins la première saison, car je n'ai vu que ça. J'ignore si je regarderai la suite un jour, déjà que j'ai failli oublier de terminer cette première saison.
J'ai découvert Bojack grâce à Facebook. Je sais plus trop comment, mais je suis tombé sur la page du personnage : j'ai trouvé l'idée très marrante et puis j'ai découvert qu'il y avait une série, j'ai donc eu envie de la découvrir.
J'aime beaucoup l'univers et les personnages. Je pense que ça aurait pu être poussé bien plus loin, que le ton subversif est encore trop gentil, mais globalement, on tient quelque chose chose de sympathique. Les premiers épisodes m'ont ennuyé : les gags ne fonctionnent pas vraiment, le délire n'est jamais développé, jamais assez poussé. Puis ça commence à venir, ça devient même très chouette, un épisode m'a beaucoup fait rire (mais je sais plus lequel). Et puis, peut-être parce que les auteurs voyaient la fin de la saison arriver et qu'ils voulaient renouveler ça, ils ont décidé de lier davantage les épisodes (plus que par le fil conducteur de base, à savoir écrire un livre) en y fourrant une intrigue amoureuse. C'est regrettable car ça cloisonne un peu les auteurs. Il faut attendre l'épisode sur le trip avec hallucination pour que ça reprenne un peu de peps mais globalement, le niveau redescend (pas au point des premiers épisodes non plus).
Les dessins sont moches. Mais moi j'aime bien. On sent que c'est volontaire, assumé, et que les auteurs en jouent, la mise en scène étant liée a!u style de dessin. D'ailleurs le générique est ce qui colle moins bien par rapport à l'identité visuelle. Les voix fonctionnent bien, collent aux personnages mais aussi aux dialogues. La musique passe bien aussi. Surtout le générique : j'avoue que en général, je passe le générique des séries, ça me gave de toujours entendre la même mélodie, ici pas du tout.
Bref, au final je n'ai pas passé un mauvais moment, c'était même assez divertissant, mais ça manque de jusqu'au-boutisme, c'est trop gentil là où ça devrait être piquant, trop basique là où ça devrait être plus délirant. Dommage.