Danmachi : l'animé qui va vite !

Même si je n'ai pas critiqué la première saison (vu il y a quelque temps déjà), j'en pense la même chose et la même note que pour cette saison 2. Danmachi est mon exemple typique du divertissement sympa : c'est joli, c'est plaisant, c'est rythme, mais c'est plein de défauts que j'aime mettre de côté par sympathie pour l'oeuvre.

Cette saison 2 propose deux arcs : le War Game face a la familia d'Apollon, et le sauvetage d'Haruhime prisonnière de la familia d'Ishtar. Deux nouvelles familias qui vont faire beaucoup évoluer Bell et la familia d'Hestia, autant en nombre qu'en influence. En douze épisodes, on découvre beaucoup de nouveaux personnages, beaucoup de nouveaux faits et beaucoup de nouveaux mystères. Mais, ça va clairement très vite. Pour mettre du rythme et éviter les trous d'air, cette S2 trace l'histoire et ça a le bon côté de ne jamais laisser le temps de s'ennuyer, mais le mauvais côté d'en avoir rien a faire des familias adverses. Particulièrement celle d'Apollon, totalement inutile et prétexte a présenter les War Games. Après, cette rythme a double tranchant n'empêche pas de profiter d'une vraie évolution pour Bell, et sa relation avec Hestia. Le héros fait face a de vrais épreuves, et ça fait plaisir de voir un héros si attachant. Les nouveaux personnages sont un des points les plus oubliables de cette S2 : ils manquent de développement, et a part Haruhime qui est au coeur de la saison, la plupart servent d'ennemis a taper pour la familia d'Hestia.

Visuellement, cette deuxième saison est très proche de la première : un travail de J.C Staff jolie, qui a ses moments d'action ou le budget est clairement centré, mais globalement, c'est lent et posé. A l'inverse de l'intrigue, l'animation est plus molle, pas follement ambitieuse. C'est dur de dire du mal d'un travail si correct mais qui n'a pas de points négatifs ou positifs vraiment notables.

Danmachi S2 est comme la première, un bon animé qui fait plaisir a voir et qui fait passer un moment très agréable, mais qui n'offre pas grand-chose de plus en termes d'émotions.