A very small man can cast a very large shadow.
Arrivé à la moitié de la saison 2, la série a pris assez de maturité pour que l'on puisse tirer quelques éléments sans être trop à chaud. Attention, j'écris cette critique sans avoir lu les bouquins dont Game of Thrones est, plus ou moins librement, adapté. Ah oui, et énormes spoilers de la saison 1, donc les néophytes, fuyez.
Donc, après une saison 1 très prometteuse et malgré la mort du personnage principale lors de l'avant dernier épisode de celle-ci, la série semble pouvoir perdurer du point de vue qualitatif car la saison 2, malgré un départ en demi teinte, est très réussie. L'intrigue se poursuit, les nouveaux personnages débarquent, et les anciens évoluent. Tyrion est toujours Tyrion et fait toujours autant rêver. La série reste passionnante et ne souffre pas du départ de Sean Bean, qui lui fournissait pourtant une certaine légitimité.
Au niveau des points noirs, on peut reprocher à la série d'abuser des scènes de cul, qui desservent l'intrigue plus souvent que l'inverse. Autant dans la saison 1 ça pouvait passer, autant dans la saison 2 c'est franchement trop, l'apogée du grand n'importe quoi télévisuelle étant atteint lors de l'épisode 2. Toutefois, à l'heure où j'écris ces lignes (épisode 7), les ardeurs sexuelles de HBO semblent être retombées. Les décors font parfois un peu cheap aussi, rappelant les grandes heures de Stargate.
En tous cas, c'est actuellement le meilleur programme du petit écran, sans hésiter. Ses intrigues politico-fantastico-médiévale sont réellement passionnantes, et il va être très difficile d'attendre la saison3.
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