Frankenstein VS Panoramix.
Fait par la génération Y ar la génération Y, Une étrange lucarne sur le 3ème monde, hybride, où tout est rien et rien est tout. Au paroxysme de la dualité paradoxale , ce foutu troisième monde de demain dont l'ombre plane déjà sur nos quotidiens. Le metling pot absolu, kaleidoscope holographique qui n'est plus qu'image.
Ici tout se confond et se distingue pourtant. L'adulte et l'adolescent, la victime et le coupable, l'action et la reflexion, homme/femme, civilisé/sauvage, serieux/kitsh, etc...etc... Il y a de tout pour tout dans un genre unique et relativement bien vendu, typique du savoir-faire états-unien.
Ici il y a toutes les musiques qu'aime le e-juke-box urbain, tout le monde est beau, tout est déjà vu, déjà apprécié.
Ici il y a la jungle de lost, l'espace de gravity, bien sur BSG, et tout le reste, même walking dead !!! Mention spéciale pour le remixage ultime de tout ce qui fait l'univers de Game of Throne. La belle et son sauvage amoureusement prêt à la mort, qui lui apprendra son langage exotique. les sauvageons hors-les-murs, la garde chevaleresque, L'handicapée à qui l'on offre de nouvelles jambes,( je me suis arrété à 30 ) etc..etc... Look de Vikings, Héroine blondasse qui sait tout et ne pète jamais consciente qu'elle est de son rôle et sa virginale dévotion, ça passe.
Tout est caricature et laideur, incohérence et exagération, mais ça ne choque pas, ça va avec l'ensemble.Tout a déjà été vu , ressenti et pourtant jamais on ne l'avait remaché recraché en une soupe aussi dégustable.Le chtzing d'inception The 4400 pour le titre, 24h pour l'essouflement constant des acteurs, Stargate pour la saga épique, du noir, du jeune, de la blonde-chinoiso-metiso-tout ce qui passe, Harry par terre et lucy dans le ciel, il y a en aura pour tout le monde. Anglophone. Toutes les scènes de films d'horreur d'espace, de survival, etc... C'est vraiment impressionnat sur de nombreux point bien plus convainquant qu'une anthologie tel que la saison 4 d'american horror story.
A ce rythme il pourront litteralement digérer toute la pop culture de genre en moins de 5saisons.
Et c'est peut-être là que reside ce qui retiens l'attention.
En saisir l'intention, cette envie de ne jamais faire quelque chose de bouleversant pour l'humanité mais chercher à divertir l'humain. Si on veut jouer à se laisser prendre c'est certainement un "bon kif", et sinon on regarde ce monde qui gesticule sans jamais lui trouver rien de ressembler avec ce qui dans nos tête fabrique celui qui nous caresse le corps.
Alors quand un Truc est bien foutu comme ça et qu'il ne vous laisse pas une seconde pour ressentir de l'empathie tout en vous poussant à connaitre la suite, on se demande avec mefiance quelle est la nature du message qu'on nous inflige subliminalement ?
Pour teens (?) la saison 1 est en deça du niveau adulte et pourtant il ne se refusent rien, mort, trahison, execution, ça baise, se drogue, n'a aucun problème d'hygiène ou de survie. C'est très bizare cet univers d'adultes enfant ou tout se mélange en anglais sans raison, sans conscience. Il n'y a pas un instant où l'on ne regarder un acteur en train de parler à un autre acteur ,tout est caricature, du moindre décor au moindre costume, du moindre sourire à la moindre émotion. Il n'y a rien de crédible, mais alors rien.....ces gens n'existent pas, cette planète n'existe pas, cette psychologie n'exite pas. Walter White existait lui , tout là bas, jusqu'à ce que l'écran nous donne la preuve de sa disparition.
Ce Truc est un monstre rapiécé de clichés et de sur-entendus. ou l'elixir futuriste d'une psyché boulimique resistant encore et toujours contre l'envahiseur. Et l'autre dans cette serie c'est toi ! C'est moi, c'est nous, qui regardons sans bouger notre cul, depuis nos vie bien réeles les délires efficaces d'une nation à l'avant garde de l'occident.
Lavage de cerveau en règle par la propagande US, ne se laisse regarder que d'un oeil. celui qui se demande avec un brin de malice simiesque: Mais qu'est-ce qu'y vont encore inventer ces ricains pour déconcentrer et pervertir l'attention du monde ?
Tout en devient dès lors plus interessant. L'incroyable différence de ton entre la première saison laxative et la deuxième saison tellement décomplexée qu'elle en est presque innovante.
Il est passé par ici, il repassera par là.