Critique ultra courte.
Vous aimez Saint Seya? Série animée des années 80/90 puis ses suites? Ses films? Restez sur ces plutôt bonnes impressions. N'approchez pas, pauvres fous, de la ravageuse 3D et du scénario qui aura au moins eu le mérite de me faire relativiser sur la vie.
J'ai vu toute ma vie défiler. Un bilan s'imposait. J'aime l'animation japonaise, et j'ai du arrêter de voir cette chose qui est l'expression de ce Mickael Bay apporterait à une oeuvre japonaise de bonne facture du siècle dernier. Y'a rien à sauver, rien. Peut-être le logo Netflix au début, et encore.
C'est comme si on adaptait une oeuvre de Shakespeare (toute proportion gardée) et qu'on la réduisait à un divertissement pop corn, et encore les pop corn pourraient vous servir de projectiles comme votre propre télé. Hallucinant de médiocrité, le scénario est une insulte à la série originelle. Cela n'a rien à voir. Même des clodos bourrés à la 8.6 écriraient un truc plus cohérent. Je n'ai jamais détesté une oeuvre, celle-ci est la première et je tiens à féliciter les auteurs et la production d'avoir gâché ce qui fut une partie de mon enfance.
Shonen absolument ridicule qui fait parler des bouches d'égouts, cette série se fiche de son public. C'est acceptable en terme visuel, mais c'est tout. Et encore, ça doit être l'alcool qui joue un tour à mes mirettes.
On ne peut pas jouer éternellement sur la vague des remakes, beaucoup sont catastrophiques comme l'adaptation de Ghost in the shell en live action dont je refuse de croire l'existence. Ici, on va encore plus loin. Le résultat est pathétique et symbole d'un je m'en foutisme absolu, aucun respect de l'oeuvre originale. Je n'aime pas que l'on salisse mon écran et ma mémoire. Vous avez violé mon enfance, bande de salopards.