Un délice nippon
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Je commence à regarder et je ne regrette pas du tout mon achat.
Une vision moins édulcorée, et j'imagine conforme au manga d'origine, que la série que nous connaissons en France sous le nom d'Edgar de la cambriole. Une sexualité plus explicite et ambigue, davantage de violence (il y a des morts). Le scénario rajoute un peu trop de rapports de luxure entre les protagonistes (on est presque dans la fanfiction parfois), mais les aspects un peu fétichistes sont pleinement satisfaisants. Le personnage de l'assistant bishonen homo refoulé de Zenigata est un corps étranger dans la série, mais je préfère me contenter de l'ignorer, en le prenant comme une blague.
Les scénarios sont toujours aussi délirants, faisant la part belle à l'action. Ne cherchez aucune vraisemblance, mais par contre, quelle classe ! A noter que plus la saison avance, plus les révélations s'empilent laborieusement sur le passé de Fujiko, et c'est sans doute le moment le moins intéressant de la série. Je préférais bien davantage les stand-alone du début de saison.
L'animation, pour quelque chose de contemporain ne ressemble à rien qui existe déjà, sauf peut-être du Bill Plympton ou quelques épisodes pas trop nuls de Space Dandy. On est dans une animation tantôt saccadée, avec des dessins crayonneux, tantôt très léchée et délicate, tantôt bricolée, qui donne à l'ensemble un cachet un peu "art et essai" que le monologue étrange du générique ne fera rien pour effacer. A quelques plans travaillés à la 3D près, l'image a un cachet de série faite au celluloïd, et les filles aux longs cheveux blonds, les plans d'ensemble un peu cliché, les décors travaillés arrivent à retrouver une touche seventies, quoiqu'avec une légère surcharge (parfois, le mieux est l'ennemi du bien). Le sound design est un peu expérimental également.
Ajoutez à ça une ambiance musicale jazzy et un découpage dynamique, et vous avez un pur bonheur pour le fan de Cowboy Bebop que je suis.
Seule déception, une VF sans Philippe Ogouz, Jacques Ferrières, Francis Lew, Serge Lhorca et surtout Catherine Lafond.
Spéciale dédicace à l'Ermite moderne, dont une des vidéos m'a poussé à acheter ce blu-ray. Il confirme que dans l'ensemble, c'est un homme de goût.
Créée
le 18 janv. 2020
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