Premier trophée : un générique d'une beauté sublimissime, rouge-grenat, peut-être le plus beau de l'Histoire des séries US.
Pour le reste, le sempiternel pot à pop-corn nous échappe des mains parce que Daredevil c'est :
Sombre.
Violent.
Moderne.
Avec une trame qui monte en puissance, très bien ficelée.
Le Bien et de Mal passés au fil du rasoir, loin des manichéismes grossiers habituels pour ce genre de franchise.
Un Daredevil qui émarge de la nuit, qui tape vite, fort, sur une pellicule séduite par sa douceur apparente à la ville.
Et dans la foulée, un Super-Vilain à l'humanité fascinante, le plus charismatique qui soit depuis le Joker de Nolan.
Au terme de la saison 1, faut être vraiment aveugle pour refuser à Daredevil une belle palme d'or dans la catégorie super-héros, écrasant de sa noirceur tous les clichés colorés des autres justiciers masqués... et si on veut chipoter, on peut se demander, comment Matt Murdock, avec toutes ces grosses châtaignes qu'il prend dans la face, parvient à garder intact son splendide sourire...
Pfff... Sont chiants (et brillants) ces ricains de faire des séries aussi addictives.