Damn Good Coffee



Partie une / publiée le 5 novembre 2014 / Saison 1 et 2


J'appréhendais ce moment, faire une critique de Twin Peaks, ça n'a rien de simple, bon je pourrais faire deux lignes et basta mais ça ne rendrait pas hommage à la série sans qui nous n'aurions jamais eu toutes les autres depuis.


Twin Peaks, LA série qui a marqué un véritable tournant dans le monde des séries, pour le petit écran et même pour le grand ce fut une révolution, aujourd'hui encore c'est un culte intouchable. Un culte que du haut de mes 19 ans je devais à tout prix voir, en tant que pur cinéphile et grand sériephile je ne pouvais passer à côté, et même maintenant que je suis arrivé au bout je n'arrive toujours pas à me rendre compte que j'ai vu Twin Peaks.


J'ai profité cette année de sa réédition en blu ray pour me l'offrir, découvrir une telle série en haute définition c'est un luxe que j'ai pu me permettre, et je ne regrette pas l'achat. L'image est magnifiquement retravaillée, et je ne me suis pas privé de la regarder en version originale sous-titré, ça me semblait indispensable.
Cela a également permis à ma mère de redécouvrir la série, elle qui l'avait vue à l'époque.


Bref, je me doute que parler de ma vie ne vous intéresse pas, le sujet ici c'est la série, et quelle série, elle est inracontable, indéfinissable, David Lynch et Mark Frost sont imbattables au niveau du délire, et pourtant les films de Lynch je n'en suis pas réellement fan. Certains sont bons c'est incontestable mais je n’adhère pas toujours, même rarement, et pourtant cette série m'a plu, je n'ai jamais ressenti devant Twin Peaks ce que je ressens devant un film de Lynch, peut-être est-ce grâce à Mark Frost, car il ne faut pas l'oublier.
Avant moi aussi je mettais la série sur les épaules de Lynch, mais non, il ne faut surtout pas oublier Frost qui apparemment est celui qui amène cette touche d'humour qui envahie la série.
C'est pour cela que les deux réalisateurs et scénaristes se complètent si bien, car sans l'humour de Frost ça aurait pu être très lourd comme série, voir chiant, et d'un autre coté sans l'étrange de Lynch on aurait eu une comédie policière nunuche, limite sitcom, voilà pourquoi le duo est indissociable.


L'idée de départ est simple, un meurtre a été commit, la jeune Laura Palmer est retrouvée morte dans un sac au bord de l'eau, un agent spécial du FBI est appelé, l'agent Dale Cooper, avec l'aide de la police locale il va tenter de découvrir l'assassin.
Synopsis tout bête n'est-ce pas ? Mais ce n'est qu'une façade, toute cette affaire se déroule donc dans le comté de Twin Peaks, une ville entourée d'une forêt immense et très étrange, la ville ne l'est pas moins, les nombreux personnages que nous suivons ou croisons tout du long sont indéfinissables, "étrange" serait un euphémisme.
Je pourrais parler de la femme à la bûche, du nain qui parle à l'envers ou encore de l'homme qui n'a qu'un bras mais ce serait inutile, il est inutile que je parle des personnages car ce serait gâcher le plaisir de les découvrir, et de plus ils sont si nombreux que j'en oublierais largement plus de la moitié.


Tout ce que je peux dire c'est que l'agent Cooper qui passe son temps à parler à une personne probablement inexistante dans un dictaphone, à boire du café et manger des tartes est un personnage incroyable, il est carrément fascinant, comme tous les autres personnages en fait. Je ne sais pas pourquoi je parle de lui spécifiquement car ils sont tous fascinants, mystérieux et inclassables, certains sont même irrésistibles au possible, je pense à Andy et sa tête de chien battu ou encore l'agent Gordon Cole joué par Lynch lui-même, un personnage à mourir de rire.
Non sérieusement je ne peux rien dire sur les personnages, je ne saurais quoi dire, si ce n'est qu'ils vouent tous un culte au café, aux tartes et aux donuts, c'est absolument incroyable, les scènes où ils sont assis devant une table remplie de donuts, sont purement et simplement de la torture pour nos ventres, un délire bien trouvé et toujours aussi drôle à chaque fois.


Autour du meurtre de Laura Palmer nous aurons de nombreuses sous enquêtes et sous intrigues, ce qui dans le fond est plutôt bien même si parfois il est un peu difficile de si retrouver, par exemple si vous ne regardez pas d'épisodes pendant quelques jours il est fort possible que vous vous perdiez un peu. Ce n'est jamais bien méchant ni trop grave, on finit par retrouver le bout du tunnel mais c'est une chose à dire quand même.


Ce qui rend si unique cette série, ce sont bien évidement ses personnages avant tout, jamais des personnages n'auront étés aussi intrigants et mystérieux, et ne pas oublier originaux, car il est très rare de voir les mêmes portraits ailleurs.
Pour avoir d'aussi bon personnages il faut de toute évidence un casting solide, sans donner tous les noms car ma critique gagnerait facilement six/sept lignes de plus, ce serait de la triche, je vais citer les plus importants : Kyle MacLachlan en tête, le fameux agent Cooper avec son coup de pouce mémorable, avant je n'étais pas forcement fan de lui, sans le basher je n'étais pas un grand fan quoi, je ne trouve pas d'autres mots. C'est avec ce rôle qu'il m'a vraiment fait changer d'avis, bon ce n'est pas devenu mon acteur préféré mais je sais que maintenant que je devrais le voir ce sera moins à reculons qu'avant, il a complètement su inventer son personnage, ce qui le rend totalement unique.
Je vais passer un peu plus vite sur les autres même si ils méritent qu'on dise des choses sur eux, Michael Ontkean, Joan Chen, Piper Laurie, Dana Ashbrook, James Marshall, Richard Beymer, Sheryl Lee, Kimmy Robertson, Peggy Lipton, Billy Zane, David Duchovny, Heather Graham, Grace Zabriskie, Michael Parks, John Boylan, Russ Tamblyn et j'en passe un tas, sont tous géniaux.
J'ai quand même voulu garder les meilleurs pour la fin, déjà le trio de femmes, des vraies beautés (à l'époque), Sherilyn Fenn, Lara Flynn Boyle et Mädchen Amick, trois bombes qui sont génialissimes. Je voulais aussi dire en vitesse que les apparitions de Miguel Ferrer sont excellentes, tout comme celles de Lynch. J'ai également gardé Jack Nance de côté, un fidèle de David qui porte son tout premier film Eraserhead, je ne l'avais même pas reconnu au début, je savais qu'il était au casting mais je n'avais pas fait le rapprochement. Faut dire que sa tête dans Eraserhead était bien différente et il était plus jeune, ce n'est que grâce à ses yeux que je l'ai reconnu, il a des mimiques exceptionnelles ce mec.
Je garde donc le best de chez best pour la fin, Ray Wise évidemment, ce gars sans déconner est magistral, en fait j'ai quasi rien à dire sur lui, il nous offre une prestation incroyable, ou plutôt deux prestations mais je n'en dirais pas plus.


Un casting remarquable pour une série extrêmement riche et inventive, quoi de mieux ? Peut-être une BO d'enfer non ?
Nombreux sont ceux tombés amoureux de la musique d'Angelo Badalamenti et je les comprends, même si elle ne me transcende pas je la trouve tout de même sublime. A l'heure où toutes les compositions se ressemblent ça fait du bien d'entendre du neuf et surtout du bon, du très bon, certains pourraient surement en parler durant des heures mais encore une fois je ne sais que dire, il est impossible de détailler ou même d'expliquer le travail de Badalamenti sur cette série.
Pour la réalisation, à chaque épisode nous retrouvons une réelle atmosphère, un cadrage bien particulier, une ambiance propre à la série, tout comme la mise en scène irréprochable, et je ne chougne même pas sur la qualité de l'époque qui ici donne un charme fou à l'histoire, quant aux décors eux sont tout simplement fantastiques, que ça aille de cette magnifique et étrange forêt à un simple bureau.


Plus haut, même beaucoup plus haut je parlais de l'humour qui règne sur la série, j'aimerais y revenir un peu plus en détail, moi qui suis un grand amateur d'absurde j'ai adoré l'humour de ce show. Certaines scènes sont tout simplement mythiques, celle où Cooper lance des pierres sur la bouteille par exemple, ou encore quand Andy se prend une latte de bois en pleine poire et tente d'essayer de rester debout, surement la scène où j'ai le plus ri. Toute la série est bombée d'humour, des fois c'est minime mais ça vaut tout de même son pesant de cacahuètes.


Pour ce qui est de la fin de la série, personne n’ignore qu'elle fut annulée au bout de deux saisons, elle est troublante et inattendue, je ne voyais pas du tout ça comme final, ça peut d'ailleurs paraître bâclé car finir une œuvre aussi riche en un épisode ce n'est pas tellement facile. Il est plutôt réussi quand même, peut-être pas parfait mais du moins réussi, et puis nous aurons quand même droit en 2016 à une saison trois. Comme le dit Laura Palmer à l'agent Cooper dans le dernier épisode "Nous nous reverrons dans 25 ans".
Lynch et Frost ont tenu la promesse faite lors de ce final, 25 piges après la fin brutale de la série culte Twin Peaks les fans de la première heure et les nouveaux vont pouvoir se délecter devant une nouvelle saison qui en plus devrait résoudre quelques éléments des deux premières. Rendez-vous donc en 2016 pour une critique de cette très attendue troisième saison.



GOTTA LIGHT ?!



Partie deux / publiée le 3 octobre 2017 / Saison 3


J'ai du mal à commencer ce paragraphe concernant la saison 3, The Return, je sors à peine du final et j'en tremble, mon cerveau est complétement québlo, et je ne dis pas ça pour faire genre, absolument pas. Dans ma vie de cinéphile et sériephile j'ai vu plein de grandes œuvres, forcément, mais les œuvres qui te clou la tête arrivé au terminus ne sont, elles, pas nombreuses, et là le grand David Lynch vient de me renverser la boite entière de clous sur le pif...


Ce n'est donc pas en 2016 que nous avons eu droit à ce retour mais en 2017, le temps du tournage et de la post-prod... Nous avions rendez-vous avec le célèbre agent Cooper dans 25 ans, mais ce sont finalement 26 années qu'il faudra compter.
Ayant découvert les premières saisons en 2014 je n'ai évidemment pas joui de ces nombreuses années d'attentes. J'ai cependant poireauté entre l'annonce du Revival et sa diffusion, si je n'étais pas comme un fou durant toute cette attente, elle aura tout de même grimpée en force quelques jours avant la diffusion du premier épisode. Episode qui m'a choppé par la ceinture, m'a regardé droit dans les yeux et m'a balancé un "Accroche toi mon pote !".
J'étais promis comme tous les fans de l'époque et les nouveaux à 18 heures de folie pure, au sein d'un univers unique, peut-être le plus atypique et riche jamais créé.


Quand j'ai vu avant le lancement de la saison Kyle MacLachlan dans l’émission de Jimmy Fallon dire « je peux vous promettre que vous n’avez jamais vu ça ailleurs », j'ai forcément un peu pensé qu'il disait ça pour la promo, puis j'ai vite compris que non, qu'il n'y avait pas une once de promo dans les propos du seul acteur ayant eu le droit de lire le scénario de la saison entièrement. Si certains en doutaient, je pense qu'après avoir vu l'épisode 8, ce n'était plus le cas.


Ça m’énerve déjà car je sais que je vais oublier plein de choses que je voulais dire...
M'enfin bon, le seul et unique David Lynch n'avait plus réalisé de film, hors court métrage et documentaire, depuis 2006, son dernier trip, Inland Empire, que j'ai revu cette année comme quelques autres de ses œuvres, que j'ai d'ailleurs bien bien plus apprécié que lors des premiers visionnages, résonnait comme une sorte de finalité à son cinéma.
Mais malgré cela nous n'avions jamais eu la suite de Twin Peaks, le film prequel, Fire Walk with Me, ne pouvait pas combler cette fin de saison 2 déroutante. Et je me disais durant le visionnage de ce fabuleux final de saison 3 : "et si à l'époque le show avait été renouvelé, nous n'aurions jamais vu et vécu ce Return ahurissant..."


C'est donc chose faite, nous avons eu droit à cette suite et fin, une saison 4 n'est même pas imaginable selon moi. Cet ultime final est une bombe à retardement, si sur le coup elle nous stress, de peur de manquer de réponses, elle finit par exploser en mille morceaux, nous laissant les replacer dans le bon sens... si tant est qu'il y en est qu'un seul.
Cette dernière ligne carrément pas droite nous effraie, nous étourdi, nous choque, nous comble, nous énerve, nous fait marrer, nous touche, nous plein de choses... Elle incarne la complexité, la folie, le temps, l'univers, l'orgasme !


Visuellement Lynch qui réalise ces longs épisodes qui passent pourtant si vite, pensé comme un film de 18 heures, nous régal d'un cadre unique, d'une photo tantôt nostalgique tantôt sombre, supprimant quasi intégralement la chose que j'aimais le moins dans les premières saisons, le coté soap plombé par la musique d'Angelo Badalamenti, qui rode cependant toujours à la bande originale de ce Return. Musicalement, nous misons ici principalement sur du bruit, de l'ambiance, des sons, que le père David dirige en grande partie d'ailleurs. Des bruits comme on ne peut en entendre nul part ailleurs, une ambiance formellement unique, presque vivante.
Malgré tout, il est impossible de passer à côté des scènes musicales qui achèvent quasiment tous les épisodes, ces fameuses chansons interprétées par différents artistes, dont le fils de Lynch, sa femme traîne d'ailleurs dans le même lieu lors d'une scène, toutes se déroulent au fameux Road House.


Ce qui renforce l'atypique dans cette œuvre toujours signée David Lynch et Mark Frost, c'est également ce souci du détail dans le manque de souci justement. Je vais tenter de m'expliquer, dans n'importe quel autre film ou série, quand une voiture explose, c'est pour de vrai, on voit la voiture exploser, ici non, on voit une voiture garée, un plan sur autre chose vient se caler et op retour sur la voiture qui est remplacée par une carcasse fumante. Il en va de même pour les coups de feux, rajoutés au montage, mais d'une manière peu crédible, ou une tête en pâte à modelé qui explose, comme si une touche "carton", j'appelle ça comme ça, était volontairement posée sur le tout. Ce n'est pas la première fois chez Lynch que je sens ce côté amateur, tellement jouissif au passage, ce n'est en aucun cas un reproche, j'aime ce côté fabriqué, ça renforce incroyablement la farce, le rêve, le fabriqué justement. Et même les quelques faux raccords en deviennent charmants.
Quant aux nombreux effets spéciaux et autres artifices, ils sont riches et bluffant, hypnotisant même, entre vortex, électricité, image saccadée, disparition en fumée, fondue et autres, mélange d'images superposées, monstres, et j'en passe. L'épisode 8 à lui seul nous plonge dans un délire profond, une pointe de Terrence Malick associée au génie du père d'Eraserhead. La photographie noire et blanche qui se pointe dans quelques épisodes est d'ailleurs sublime, elle m'a personnellement beaucoup inspiré pour mes œuvres amateurs.


Si visuellement, auditivement et techniquement le tout est remarquable, c'est grâce à un montage d'une autre dimension, je ne saurais compter le nombre de scènes scotchantes, sans parler de celles à mourir de rire et celles qui te laisse bouche bée à en devenir bête. Toujours jouissif et déroutant, Lynch et Frost nous régalent même d'un abus quasi constant, jouant sur l’énervement et la patience.
Autrement dit, ceux qui aiment que ça aille vite, que tout se résolve facilement, que le tout soit clair... bah vous n'avez rien à foutre ici ! Ici nous avançons masqué, et ce jusqu'à la dernière scène, les résolutions se trouveront dans l'esprit des plus malins, et la clarté... euh... Lynch les gars !
Certains épisodes font même office de comble, beaucoup de scènes paraissent vides de sens ou inutiles pour la suite, certainement que le plaisir des scénaristes a pris quelques fois le pas sur l'histoire, mais elle est tellement complète, riche et tentaculaire que je ne me suis jamais ennuyé devant, et il n'y a ici aucun fanboysme quelconque.


Cette saison 3 à elle seule est donc une œuvre parfaite, une suite époustouflante aux premières saisons très bonnes certes mais pas aussi grandes, fortes et captivantes. Ici le temps n'est plus, je pourrais rester des heures dans cet univers qui se renouvelle en permanence et offre des moments de télévision rares.
Saison 3 qui nous place 25 ans après les événements autour du meurtre de Laura Palmer, une sorte de suite direct si on omet les nombreuses années de séparation. Je ne saurais balancer un synopsis de ce retour tant il est dingue, complexe et complet. Tout ce que je peux dire c'est que malgré mes souvenirs brouillés des précédentes saisons et du film, tout est connecté, on n’oublie pas ce qu'il s'est passé avant, loin de là. Ça pourrait passer pour de la nostalgie ou du fan service mais je ne suis pas de ce point de vue là personnellement. C'est simplement une œuvre entière, certes raccordée en bricolant, mais en bricolant avec maestria.
Et si on a l'impression que Lynch use une fois encore d'une fin à la Mulholland Drive et Inland Empire, ça n'en reste pas moins une oeuvre fascinante et bien plus complète.


En terme de casting, si seulement je pouvais citer tout le monde... mais l’intérêt n'est que vain, une très grosse partie des anciennes têtes sont de retours, même les morts apparaissent c'est dire. Lynch y est allé de nombreux hommages, tous malignement placés et plaisants, n'oublions pas qu'il a perdu plusieurs de ses grands amis au fil du temps. Malgré ces vieilles trognes qu'on adore découvrir ridées, pour le renouvellement et la modernité du show, on nous régal et c'est peu dire de caméos innatendus, acteurs ayant déjà côtoyé le cinéma du monsieur, ainsi que d'autres qu'on aurait jamais pensé voir dans cet univers ou celui de David. Un pur bonheur de voir des têtes qu'on connait si bien se pointer enfarinés dans ce flot de folie.


En bref... si j'y arrive, car je n'ai pas envie d'arrêter d'en parler, si la saison, tellement riche, je n'ai encore su totalement déchiffrer, il me faudra la revoir encore et encore si le courage m'en permet, ainsi que l'œuvre complète, les trois saisons, le film et ses pièces manquantes, pour peut-être un jour réussir à finir ce puzzle expérimental et infini.

-MC

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