EVAngelion
Au sein d'une année 2014 qui semblait déjà avant l'heure plutôt généreuse en terme de nouvelles séries, Penny Dreadful faisait sans aucun doute office de l'un des projets les plus attendus de l'année...
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le 2 juil. 2014
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Depuis Gladiator, John Logan s'est démarqué des autres scénaristes en proposant des scripts originaux, poignants et bien écrits pour des films quasiment tous salués par la critique (Le Dernier Samouraï, Aviator, Hugo Cabret...). Aussi décide-t-il de créer sa première série originale, basée sur les penny dreadfuls (des histoires morbides narrées dans les journaux anglais du XIXe siècle) en y ajoutant des éléments fantastiques issus des plus grands romans du genre de l'époque.
Co-produit par Sam Mendes, avec qui il avait déjà travaillé sur Skyfall, Logan nous entraîne dans une série intense et mystérieuse qui risque fort de faire parler d'elle... Dès le pilote, le ton est donné : sombre, réaliste mais empreint d'un style baroque enivrant, "Penny Dreadful" nous présente sans tarder ses personnages et son intrigue.
Nous suivons donc la quête menée par sir Malcolm Murray (Timothy Dalton), un célèbre explorateur, pour retrouver sa fille Mina, enlevée mystérieusement par des créatures sanguinaires. Pour cela, il monte une équipe de spécialistes du surnaturel : Miss Vanessa Ives (Eva Green), une adepte du spiritisme, Ethan Chandler (le trop rare Josh Hartnett), un tireur d'élite, le docteur Victor Frankenstein (Harry Treadaway), un médecin légiste passionné par des expériences douteuses, et demande même l'aide d'un égyptologue confirmé (Simon Russell Beale) et d'un énigmatique jeune homme nommé Dorian Gray (Reeve Carney).
La fine équipe n'en est ici qu'à ses débuts mais semble être la nouvelle Ligue des Gentlemen Extraordinaires d'Alan Moore, dont le mélange de personnages romanesques est d'une ressemblance frappante. Entre "Dracula", "Le Portrait de Dorian Gray" et "Frankenstein", cette histoire inédite brasse les œuvres cultes afin d'en créer un scénario unique mêlant surnaturel et thriller haletant dans le Londres victorien. Un casting de choc, une mise en scène élégante (les deux premiers épisodes sont signés Juan Antonio Bayona, auteur de L'Orphelinat) et une intrigue puissante et originale font de cette première saison une surprise rafraichissante.
Créée
le 16 nov. 2020
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